Wicona nous fait plonger au cœur de la rénovation du centre aquatique La Source à Orléans

Wicona nous fait plonger au cœur de la rénovation du centre aquatique La Source à Orléans

© Atelier Arcos Architecture   Centre aquatique La Source : retour vers le futur




Le contexte : novateur et patrimonial


1968. La déception française en natation lors des Jeux olympiques de Mexico est la goutte d’eau qui, face au souséquipement du pays en piscines municipales, va inciter l’État à lancer sur tout le territoire l’opération dite des « mille piscines ». À Orléans, les concepteurs de la ville nouvelle de La Source s’en saisissent pour faire du nouveau centre aquatique un équipement de pointe.


Ses façades, rythmées par onze paires de losanges monumentaux en bois lamellé-collé, supports d’une charpente métallique en sheds font immédiatement de cette innovation sportive et architecturale un emblème. Inauguré en 1972, il sera reconnu au fi l des ans comme patrimoine remarquable du XXe siècle.


Cinquante ans et une réhabilitation lourde plus tard, La Source a réouvert le 19 septembre 2020 sur 6 120 m2 dont 1 770 m2 de plans d’eau répartis entre trois bassins intérieurs (natation, polyvalent et plongée) et, à l’extérieur, un bassin olympique et une lagune. Un ensemble entièrement repensé mais toujours magistralement signé par les mêmes losanges, plus exactement des répliques quasi à l’identique, véritables sculptures de bois, d’aluminium et de verre.

 

Les enjeux : continuité esthétique et qualité environnementale

 

Le cahier des charges de la ville d’Orléans visait deux principaux objectifs. Le premier : une offre plus ludique mais toujours sportive car complémentaire d’un équipement de loisirs et bienêtre programmé en centre-ville. Le second : des standards élevés en termes de confort et de qualité environnementale, associant faible consommation d’eau, performance énergétique, énergies renouvelables, qualité de l’air, confort acoustique et accessibilité, notamment des personnes à mobilité réduite.


Conçu par Arcos Architecture et GL Architecture, le projet a pris le parti d’une démolition-reconstruction quasi complète, restructurant les bassins, augmentant leur nombre et fl uidifi ant les circulations, rétablies sur un seul et unique niveau. En forme de L, le bâtiment s’ouvre sur un hall d’entrée spacieux et lumineux ; remontés du sous-sol, les vestiaires s’installent confortablement dans la partie la plus courte du L.


Quant aux fameux doubles poteaux bois en losange, ils sont plus pérennes et résistants que les originaux pour supporter la nouvelle charpente acier tridimensionnelle, hautement complexe*. Continuité esthétique et hautes performances ont pareillement guidé le choix des menuiseries aluminium Wicona.

 

© Atelier Arcos Architecture

 

Les solutions WICONA : adaptabilité et hautes performances


« L’originalité de ce chantier réside dans la création des ensembles vitrés insérés à l’intérieur et entre les onze losanges de la façade donnant vers les bassins extérieurs, ainsi qu’en façade arrière, entre chacun des losanges pleins », résume Clément Bouloizeau, chargé d’affaires des établissements Cancé, agence de Tours.


Près de 1 100 m2 de châssis WICLINE 65 HI composent ainsi, entre chacun des portiques, de grands triangles (H. 5 m sur une base de 4,60 m) pouvant intégrer des double-portes WICSTYLE 65 et, à l’intérieur des losanges vitrés, des ensembles de 8 m de haut et 3,60 m au plus large, dont la moitié haute supportant des brises soleil horizontaux. Doté du concept de coupure thermique breveté Wicona, la série WICLINE 65 HI répond aussi à d’autres exigences spécifi ques du chantier. Par exemple, la finesse des profilés s’est adaptée aux appuis des supports bois (de 140 mm) ; le drainage, caché sur toutes les traverses, a permis de simplifi er l’évacuation des eaux en façade ; le cintrage est aussi plus aisé que sur un système de mur-rideau.


Pour une fois, les murs-rideaux se trouvent ici exclusivement à l’intérieur. Dans le hall double hauteur, la fi nesse et l’adaptabilité en grandes dimensions du système MECANO 52 fait largement entrer la lumière grâce à une paroi transparente à facettes et une mezzanine vitrée, également ondulante.

 

Les bénéfices : au service des usagers


Ouvert le 19 septembre 2020 avec les contraintes sanitaires particulières liées à la Covid 19, le nouvel équipement n’en a que davantage séduit ses publics. D’un siècle à l’autre, ses losanges restent le signal d’une belle modernité architecturale et d’une attention particulière aux usages contemporains.

 

© Atelier Arcos Architecture

 

 

Témoignages

 

"Cette réhabilitation lourde s’est attachée à conserver ce qui faisait la qualité et la particularité de cet équipement remarquable, à savoir ces éléments de charpente bois en double-poteaux à forme de losange ; en l’occurrence du pin douglas pour cette édition 2020. Pour supporter le nouveau poids de couverture, beaucoup plus important qu’à l’origine, ils sont toutefois un peu plus épais mais ce supplément d’épaisseur n’est pas perceptible. Les brise-soleil horizontaux en partie haute n’existaient pas non plus mais nous avons veillé à ce qu’ils ne dénaturent surtout pas l’esprit de la composition originale. Le travail technique a porté sur la conception d’une enveloppe performante thermiquement, impliquant des menuiseries aluminium Wicona à rupture de pont thermique et des doubles-vitrages. Au fi nal, les trames et le dessin des nouveaux ensembles composés sont très proches de ceux de 1972. Nous avons choisi un RAL 7037 qui les fond visuellement dans le vitrage et contribue à retrouver l’esprit d’origine." - Mathias Lehmann, architecte Atelier Arcos Architecture, Paris 20e (75).

 

"Suite à la volonté de conserver l’identité esthétique de ce bâtiment remarquable, un dialogue a été engagé avec Jeanne Leblanc-Lefevre, l’architecte qui a participé à la conception initiale avec son époux, Claude-André Lefevre aux côtés de l’architecte en chef, Olivier Clément Cacoub. De ce dialogue est née la façade Ouest donnant sur le bassin extérieur, dont les losanges en bois non menuisés supportent un auvent qui borde les vestiaires. Depuis les bassins intérieurs, selon les points de vue, le mur rideau se réverbère dans l’eau ; le triangle des châssis aluminium devient alors à son tour un losange… un jeu de refl ets très intéressant !" - Tom Monfeuillard, Mission Grands équipements, maîtrise d’ouvrage technique Orléans Métropole, Orléans (45).

 




Source : verre-menuiserie.com

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