Saint-Gobain vend son spécialiste de la fenêtre K par K

Saint-Gobain vend son spécialiste de la fenêtre K par K

Saint-Gobain ne fera visiblement pas des fenêtres son produit d'appel pour les prochaines années avec la vente de sa filiale K par K.




Le groupe de matériaux de construction a annoncé la cession de sa filiale K par K, spécialisée dans la vente à domicile de menuiseries extérieures (portails, portes, volets…) et de fenêtres sur mesure sur le marché français. « Cette activité, unique au sein de Saint-Gobain, présentait des synergies limitées avec le reste du groupe », a justifié le leader des matériaux de construction.

 

Si K par K est connu du grand public, la cession reste modeste au regard d'autres activités cédées ces derniers temps par Saint-Gobain. La société réalise 130 millions d'euros de chiffre d'affaires et emploie un millier de personnes. Ce sont deux de ses dirigeants qui la reprennent au géant mondial. L'entreprise retrouve donc son indépendance après avoir été rachetée par Saint-Gobain en 1996. 

 

La cession intervient à une période délicate pour les fabricants de fenêtres. Celles-ci ne sont déjà plus éligibles cette année au crédit d'impôt transition énergétique (CITE) normal, de 30 % du montant des travaux. Le CITE a été raboté car cela coûtait trop cher à l'Etat, les fenêtres représentant à elles seules 800 millions sur le 1,7 milliard du CITE en 2017. Pour l'an prochain, les fenêtres vont perdre quasiment toute aide sauf, peut-être, une subvention assez symbolique de 100 euros maximum, pour les ménages très modestes. 

 

 Pour accroître sa rentabilité, Saint-Gobain s'était fixé un objectif de cession de 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Avec K par K, il l'atteint et même le dépasse (3,1 milliards de cessions). Et pourrait ne pas s'arrêter là. Au-delà de K par K, l'enjeu est Lapeyre. Le marché spécule depuis plus d'un an sur une cession de cette autre filiale, en difficulté, et qui, comme K par K, n'offre guère de synergies avec le reste du groupe, essentiellement tourné vers le B to B.


Source : Myriam Chauvot / Les Echos

Laissez votre commentaire

Saisissez votre Pseudo (votre commentaire sera publié sous ce nom)

Saisissez votre email (une alerte sera envoyée à cette adresse pour vous avertir de la publication de votre commentaire)

Votre commentaire sera publié dans les plus brefs délais après validation par nos modérateurs.

Articles qui devraient vous intéresser

Pour aller plus loin ...

Newsletter
Restez informés !
Abonnez-vous à notre Newsletter.
 
Dernière revue
N° 311 - Février / Mars 2024

  magazine  

Produits


Nouveautés Produits