Le marché de la fenêtre : en progression, mais …

Le marché de la fenêtre : en progression, mais …

Pour la fenêtre, 2019 s’annonce comme une année de transition. Le soutien de l’Etat, plus modéré, devrait motiver des offensives commerciales plus denses.




En 2017, la fenêtre type était en PVC (60 fenêtres sur 100), de couleur blanche, avec des performances thermiques inférieures à 1,4 (73 % de fenêtres avec un Uw inférieur à 1,4) et certifiée NF (7 fenêtres sur 10) selon l’étude menée
par BatiEtudes pour l’UFME. L’institut d’études prévoit dans ses projections un marché en stagnation, avec une évolution légèrement haussière, équivalent à un volume de 11 315 000 unités, toujours dominé par le PVC mais qui perd des parts de marché…

 

Le contexte anxiogène actuel, les interrogations concernant le crédit d’impôt, n’empêchent pas la filière de se mobiliser pour défendre ses produits. Avec des innovations en termes de performances, d’esthétisme et d’options à valeur ajoutée et un secteur du PVC qui semble vouloir mettre les bouchées doubles pour défendre son pré carré.

 

Baies pliantes coulissantes Bieber équipées d’un double vitrage standard de type 6-20-4fe ; l’acoustique peut être ainsi améliorée de près de 4 décibels © Bieber

 

Le marché de la fenêtre en France retient son souffle !

 

L’activité devrait décélérer en volume, mais pourrait bien être compensée par l’augmentation du panier moyen

 

Perplexes. Les industriels abordent l’année avec prudence. « 2019 peine à démarrer. Il est difficile, à ce stade, d’avoir une vision précise du marché, mais le neuf devrait chuter au second semestre, dans l’habitat comme dans le collectif. Quant au marché de la rénovation, il reste incertain, le moral des ménages étant mis à mal ces derniers mois », s’inquiète Morgane Lefeuvre, responsable marketing et communication de FenêtréA.

 

Coulissant Luminal grande hauteur passant de 2/3 vantaux à 4/6 vantaux, signé FenêtréA © FenêtréA

 

Globalement, la croissance risque de ralentir. « Il ne faut pas oublier que le marché était atone entre 2013 et 2016 et qu’il se redresse depuis, moins fortement en 2019 qu’en 2018 ou 2017, mais il est toujours en croissance », précise Marion Villard, responsable marketing Technal. L’heure n’est pas à la morosité. Car les innovations des derniers mois font gonfler le panier moyen.

 

Cite

 

Il n’empêche, les dépôts de permis de construire fléchissent et les hésitations qui ont accompagné la refonte du crédit d’impôt ont semé la pagaille dans les esprits. « Profialis attend une année en demie teinte au niveau du marché, le retour in extremis de la fenêtre dans le cadre du Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (CITE) – grâce à la mobilisation de la profession, dont Profialis – permettra peut-être de finir sur une note moins négative qu’escomptée, mais nous sommes clairement dans une année de transition entre la conversion du CITE en prime en 2020, le statut d’année électorale avec les élections municipales en 2020 et les derniers chiffres de la construction qui n’incitent pas à un quelconque optimisme », confirme Sylvain Godard, responsable communication Profialis.

 

Chez K•Line, Olivier Simonin, chef de produit, remarque « une année 2018 atypique, secouée par l’arrêt annoncé du CITE, qui est finalement maintenu, mais abaissé ». Précisément, regrette Florian Ringuin, directeur commercial France de
FenStar, « l’annonce du crédit d’impôt sur le changement de menuiseries en simple vitrage et la prise en charge de l’Etat à hauteur de 100 euros par fenêtre est une fausse bonne nouvelle car cela ne permettra pas de relancer le marché de la fenêtre autant que souhaité ».

 

Amélioration énergétique

 

Pour autant, note Olivier Simonin, « l’important est que la fenêtre soit toujours considérée comme un élément d’amélioration énergétique du bâtiment ».

 

Une étude menée par l’Ademe/CSTB, l’a récemment démontrée. En évaluant l’impact énergétique d’une trentaine de gestes de rénovation dont les travaux d’isolation des parois opaques et des parois vitrées, elle a pu conclure que l’économie d’énergie d’ 1 m² d’une fenêtre performante en remplacement d’une ancienne fenêtre simple vitrage est directement comparable à l’économie d’1 m² d’isolation des combles ou des murs. La filière s’est d’ailleurs félicitée du résultat, même si elle a tenu à préciser que « les kWh économisés calculés pour les fenêtres ne prennent pas en compte la suppression des fuites d’air des anciennes fenêtres. La filière estime qu’en prenant en compte ce paramètre,
les économies calculées seraient augmentées d’au moins 30 % ».

 

Quelles disparités en Europe ?

 

Chaque marché a ses propres spécificités, issues des us et coutumes des professionnels et des consommateurs. « Chaque année, nous faisons un voyage d’études dans un pays européen dans le cadre du label qualité Menuiserie 21. L’Allemagne reste le plus gros marché. En Suède, les clients s’orientent vers la double fenêtre en bois, qui résiste mieux aux températures les plus basses, la Suisse préfère les produits premium, avec des fenêtres mixte bois aluminium dont les parts de marché s’élèvent à 30 % (contre 3 à 4 % en France), les italiens appréhendent la fenêtre sous l’angle décoratif », témoigne Christophe Bieber, responsable des exports et partenariats de Bieber. Ainsi, explique-t-il, « au moment de la mise en oeuvre, les italiens posent un précadre, puis laissent les autres corps de métier exécuter leurs travaux, avant de revenir poser la fenêtre à la fin, sans risque de l’abîmer », explique-t-il. Un modèle inspirant pour les professionnels en France ?

 

La rénovation, qui représente 80 % du marché de la fenêtre, aurait donc encore de beaux potentiels pour les industriels et pour les professionnels. La filière a d’ailleurs tenu à rappeler l’importance du label RGE.

 

Les Nouvelles Menuiseries Grégoire font peau neuve !

 

3 questions à Pascal Brouard, président de la SAS Les Nouvelles Menuiseries
Grégoire, fabricant de menuiserie aluminium, bois, PVC.

 

• Comment abordez-vous l’année 2019 ?

 

2019 est pour nous une année de la reconstruction suite à la reprise en août dernier du groupe. Nous abordons donc l’année avec beaucoup de détermination et d’envie de faire et de faire bien.

 

• Quels chantiers ont été ouverts ?

 

Nous avons engagé le plan de transformation et de modernisation des méthodes de travail et de l’outil de production. L’entreprise n’a pas bénéficié d’investissements significatifs depuis longtemps, mais peut s’appuyer sur un véritable savoir-faire technique. Nous avons reconstitué également nos équipes commerciales et structurelles.

 


• Quels sont vos projets en matière de produit ?

 

Grégoire a toujours été une entreprise innovante, même si cela semble un peu moins vrai ces dernières années. Les ressources, avec leurs savoir-faire et compétences sont là, et elles travaillent dur afin de mettre au point des innovations qui seront lancées en 2020. Nous souhaitons nous positionner avec une offre pragmatique, innovante et assurer une qualité de service exemplaire.

 

Moabi, Menuiseries Grégoire © Menuiseries Grégoire

 

Vente additionnelle

 

Les fabricants qui jettent un oeil dans le rétroviseur dressent peu ou prou tous le même constat. « Par rapport au deux dernières années, nous observons une tension sur le marché du neuf avec un retrait des ventes de maisons individuelles en 2018 vs 2017. En revanche, la rénovation reste un segment porteur avec notamment la réintégration des fenêtres au CITE en 2019 », résume ainsi Franck Abram, directeur marketing GIMM Menuiseries et Les Menuiseries Françaises.

 

Exit donc les 30 % de crédit d’impôt et les achats coup de coeur ! Cette année, tous s’accordent à dire qu’il faudra se battre un peu plus pour vendre des produits haut de gamme. « L’aide fiscale reste non négligeable, les particuliers qui envisagent de changer de fenêtres et d’aménager les combles sont soutenus », admet Laurent Ternon, responsable marketing de Bouvet.

 

En général, la rénovation des fenêtres s’accompagne de travaux complémentaires. Ainsi, 56 % des particuliers en profitent pour changer leurs volets, 11 % leurs fenêtres de toit, selon une enquête menée par TBC en octobre 2018. Mieux, 15 % se sont équipés ou envisagent d’acheter un système de pilotage via une box domotique, un Smartphone, une enceinte connectée. Une aubaine.

 

MC France mise sur MéO

 

Franck Rostand, directeur général de MC France © MC France

 

Revient sur le lancement de la marque commerciale MéO et sur les aléas du marché français de la fenêtre.

 

• Rappelez-nous en quelques mots les caractéristiques de la marque MéO ?

 

La nouvelle marque MéO reprend nos fondamentaux, avec le concept bois aluminium, et des produits qui participent à la décoration intérieure. Le bois massif est différenciant, valorisant, il apporte de la chaleur.

 

• Quel a été l’accueil sur le marché ?

 

La fenêtre frappe est lancée depuis dix-huit mois et les retours sont très bons. Nous avons réalisé une très belle année 2017-2018. Ce produit suscite un véritable intérêt. En France, sur le marché, l’aluminium a le vent en poupe depuis une dizaine d’années, nous nous adressons plutôt à une niche, notre positionnement prix est plus élevé, car notre produit a de nombreux atouts (performances, étanchéité, esthétique). La nouvelle marque commerciale porte ce positionnement, le site Web dédié, fenetremeo.com, soutient la communication autour de ce produit décoratif, 100 % personnalisable.

 

• À quoi s’attendre sur le marché en 2019 ?

 

Nous avons vécu une année 2018 dopée par le crédit d’impôt, nous avons dû allonger les délais pour absorber la croissance des commandes, jusqu’à la fin du mois d’août, l’activité a été très dynamique. Puis nous avons assisté à un coup d’arrêt fin septembre, avec une fin d’année plus morose. 2019 démarre péniblement dans le secteur de la rénovation, les particuliers ont retardé leurs projets, mais le neuf résidentiel est plutôt dynamique. Nous ne ressentons pas encore la baisse du nombre de permis de construire. Nous sommes donc prudents dans nos prévisions, mais non alarmistes.

 

MéOthèque : le nouveau showroom de la marque haut de gamme MéO © MC France

 

Expérience client

 

« La concurrence est rude, mais nous avons augmenté le panier moyen en 2018 car nos installateurs ont compris que les produits à valeur ajoutée font la différence », affirme Nicolas Laurent, responsable marketing de Finstral. « Avec Fin-project, nous leur proposons une gamme permettant de personnaliser l’intérieur avec tous les matériaux au choix aluminium, verre, bois et PVC », ajoutet-il.

 

Pour booster les ventes, Finstral passe à l’offensive et fournit des tables de démonstration à ses partenaires. « Dans les showrooms, le professionnel peut accompagner son client et creuser ses besoins afin de l’orienter vers le produit qui répond le mieux à ses attentes », commente Nicolas Laurent. En ligne de mire : toujours l’augmentation du fameux panier moyen. Les quatre tables permettent de visualiser la fenêtre sous tous ses angles (extérieur, coeur, intérieur et environnement). L’analyse des différents aspects permettant d’affiner le projet.

 

Des ferrures garanties 10 ans

 

Roto Frank Ferrures, expert des systèmes de ferrures pour portes et fenêtres, propose une garantie 10 ans pour sa gamme Roto NT, destinée aux fenêtres de façade et aux portes-fenêtres. Un gage de qualité et de durabilité, notamment mis en avant par Proferm Multitechniques, fabricant industriel de menuiseries PVC et aluminium, situé dans le Nord de la France à Douvrin (62). La garantie 10 ans des ferrures Roto s'est imposée comme un argument de choix. Comme le précise Julie Boulet, responsable marketing & communication, « c'est un avantage qui rassure nos clients et les clients finaux, et qui permet de nous démarquer face à la concurrence ».

 

Jeu égal

 

Les performances des produits sont stables. Au niveau des épaisseurs, les solutions mises au point au cours des dernières années tardent à s’imposer. Côté aluminium, « les volumes en rénovation sur le résidentiel sont réalisés avec les modules de 55 mm, alors que nous proposons du 65 mm et que le marché dispose de 75 mm », s’étonne Marion Villard. En revanche, le tertiaire a adopté le 65 mm. Le marché ne bascule pas rapidement d’un format à l’autre. « Dans le secteur du PVC, le 70 mm suffit, les gammes bois ont tendance à s’épaissir et dans l’aluminium, nous travaillons sur les feuillures de vitrage pour améliorer les performances thermiques », ajoute Hervé Pelé, directeur commercial et marketing de Leul Menuiseries.

 

Le PVC ayant rattrapé son retard au niveau des couleurs, les matériaux semblent jouer désormais à jeu égal. Hervé Pelé déclare enregistrer une croissance de 7 % : « les trois matériaux progressent, le PVC grâce à l’élargissement de l’offre couleur (gris 7016, chêne doré, chêne Winchester) et à la rénovation, le bois qui revient à la mode et l’aluminium, dans l’air du temps ». Leul Menuiseries a réalisé des investissements importants pour accompagner cette croissance, notamment via un système de transitique, qui améliore la qualité de la production. Christophe Bieber évoque l’envol du triple vitrage : « le triple vitrage améliore le confort, car il fait disparaître le phénomène de paroi froide, il est de plus en plus demandé dans l’Est de la France parce que le climat est rude, mais aussi en Bretagne, où il est humide ». Outre sa performance thermique, il est sollicité pour son aspect sécuritaire, notamment dans les écoles et les EHPAD.

 

Ouvrants masqués motorisés, à ouverture à projection parallèle

 

Le chantier de la Tour Henninger à Francfort, d’une construction fortement structurée par des loggias et des terrasses, a imposé des exigences élevées notamment en termes de perméabilité à l’air, d’étanchéité à l’eau et de comportement sous les charges de vent, mais aussi d’acoustique entre les unités d’habitation ou les espaces public. Wicona a quasiment développé toutes les solutions sur mesure. La tour résidentielle comporte, entre autre, des ouvrants masqués
motorisés à deux éléments, à ouverture à projection parallèle – une construction spéciale issue du système Wicline 90SG avec panneau fixe latéral.

 

Tour Henninger – Francfort – Allemagne - Architecte : Meixner Schlüter Wendt Architekten, Frankfurt (M) - Fabricants : ifft Institut für Fassadentechnik Frankfurt GmbH Karlotto Schott, Frankfurt (M)/App Fassaden aus Metall + Glas, Leutkirch © Conné Van d'Gratchen

 

Nouveaux produits

 

Clara Fenster, fabricant suisse, a créé la surprise à l’automne dernier avec une fenêtre éponyme, dotée d’un ouvrant sans châssis et entièrement en verre. Selon Clara Fenster, elle laisse passer + 15 % de lumière naturelle vers l’intérieur. Outre l’esthétique, ce produit se targue de faire disparaître la frontière entre l’intérieur et l’extérieur. En verre trempé, il résiste mieux à l’effraction, notamment grâce à ses charnières invisibles qui ne peuvent pas être démontées de l’extérieur.

 

Bouvet annonce la sortie, en septembre, d’une fenêtre avec des montants invisibles à l’extérieur et un dormant caché. « C’est une véritable innovation pour le marché du neuf, en réponse aux désirs des architectes et qui a reçu un très bel accueil à Equipbaie », assure Laurent Ternon. Le groupe profine a également présenté une nouveauté sur le salon parisien, sa fenêtre accordéon à ouverture totale. Tout comme Bieber qui a lancé une nouvelle baie pliante coulissante, disponible en trois finitions (bois, bois aluminium et tout aluminium), qui offre une ouverture maximale (jusqu’à 2,8 m de hauteur) et une finesse de profilés optimisant le clair de vitrage. Repliable vers l’intérieur ou vers l’extérieur, à gauche ou
à droite, elle propose un choix illimité de configurations d’ouverture et des solutions d’encastrement de seuil adaptées à toutes les problématiques de sécurité (PMR...). Ses supports intégrés au châssis modulaire permettent le montage de vantaux de baies accordéon, d’oscillobattants, de dormants ou encore d’impostes.

 

Technal travaille à l’amélioration des performances acoustiques. « L’enjeu étant de produire une solution abordable pour nos clients et pour le consommateur final, tout en affichant un bilan carbone le plus bas possible », indique Marion Villard.

 

Coulissant à frappe Tigal - Technal © Technal - Chris Barbalis

 

La dimension environnementale se plaçant au centre des préoccupations des acteurs du marché. Présenté dans sa version premium à Batimat, le coulissant à frappe de Technal, Tigal, sera commercialisé en septembre. Des déclinaisons plus abordables, aux performances standards, seront alors proposées. Ce coulissant se distingue par son ouverture un vantail qui se décale de 6 mm vers l’intérieur avant de glisser parallèlement au dormant. Alternative aux coulissants existants sur le marché, il permet de combiner les performances thermiques, AEV et acoustique d’une frappe avec les grandes dimensions d’une baie (clair de vitrage, ouverture et surface habitable préservés).

 

« Les nouveautés chez FenStar sont nombreuses, avec 11 nouveaux coloris, ce qui porte le choix à 43 décors, la masse PVC de la gamme Elegance amincie et modernisée pour plus de lumière », se réjouit Florian Ringuin pour 2019, qui annonce aussi « la sortie d’un coulissant aluminium filmé ». D’autres industriels promettent des nouveautés pour 2019. Oknoplast, qui fête ses 25 ans, présentera une nouvelle fenêtre, la Koncept Evo 76 mm, ainsi qu’une fenêtre haut de gamme, la Lunar. Riche en produits, dynamique au plan commercial, le marché de la fenêtre devrait se faire entendre cette année.

 

Une solution globale proposée par Renson

 

Pour le confort du résident et des températures intérieures idéales, Renson engage une solution globale intelligente, composée d’une fenêtre avec protection solaire extérieure et de ventilation intensive de manière naturelle avec grille encastrée, sans recourir au conditionnement d’air trop énergivore.

 

© Renson

 

L’important est d’en tenir compte dès la première phase de conception d’une maison. Grâce à l’utilisation de grandes grilles de ventilation intensive pour châssis anti-effraction, pare-pluie et pare-insectes, ce système conçu par Renson laisse pénétrer de grandes quantités d’air frais la nuit afin de rafraîchir l’intérieur de la maison de façon naturelle et gratuite. Selon le type de grille et la classe de protection exigée, les grilles à encastrer de Renson sont équipées d’ancres de montage en inox (RC2) ou de tiges en acier à fixer dans le mur (RC4) et les grilles en applique sont montées à l’aide de vis résistantes à l’effraction. Toutes les parties visibles des grilles sont 100 % en aluminium, avec le souci d’une finition esthétique et d’une durabilité optimale (pas de risque de corrosion).

 




Source : verre-menuiserie.com

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