Verre en façade

Verre en façade

Du design à la sécurité, les solutions verrières répondent aux enjeux élevés des façades. Boosté par la réglementation environnementale, le marché pourrait se renforcer.




Des fonctions multiples… et durables.

Grâce à ses différentes propriétés et à son aspect esthétique, le verre est plébiscité en façade des bâtiments tertiaires. Le contexte réglementaire renforce cette tendance. Le décret sur la réglementation environnementale 2020 (RE2020) dans les bâtiments tertiaires courants a été publié le 3 mars dernier au Journal officiel, pour une application au 1er juillet 2022 "aux constructions de bâtiments ou parties de bâtiments de bureaux, ou d'enseignement primaire ou secondaire" et au 1er janvier 2023 aux "extensions de ces constructions et aux constructions provisoires". (NDLR pour rappel, ce texte fixe les "niveaux d'exigence de performance énergétique et environnementale"). « Le verre apporte une réponse appropriée à ces exigences avec l’optimisation du confort d’été, la baisse de consommation des énergies primaires, etc. », commente Christian Le Devehat, délégué général de l’Union des Transformateurs de Verre Plat (membre actif de la FFPV). Les différents traitements qu’il peut recevoir enrichissent ses fonctionnalités. Les exemples sont nombreux, ainsi pour améliorer le confort d’été, le choix se porte sur un vitrage à contrôle solaire. « Il n’existe pas une réponse unique, mais une déclinaison de solutions à choisir en fonction de l’orientation de la façade », précise-t-il. Voilà pour la théorie. Dans la pratique, face à la pénurie de matière et compte tenu du contexte géopolitique, Christian Le Devehat s’inquiète de la massification des solutions : « l’approche environnementale doit être gérée dans sa globalité, il faut donc aussi se préoccuper de la disponibilité des matières et de l’énergie afin de ne pas rompre la dynamique du secteur », glisse-t-il.

 

 

Réduire les consommations

« Une des grandes tendances depuis quelques mois est la recherche de vitrages à très haute performance énergétique ; les architectes et les économistes du bâtiment s’orientent de plus en plus vers des triples vitrages (avec des Ug de l’ordre de 0,5 ou 0,6 contre 1,0 auparavant) », constate Alain Castellier, chargé d’affaires Riou Glass, qui y répond notamment « avec un triple vitrage mis au point en collaboration avec Saint-Gobain (Luxol), qui affiche un facteur solaire de 60% lorsque d’autres produits plafonnent à 52 % », précise Alain Castellier.

Autre sujet : la quête d’un facteur solaire plus bas. « Nous disposons d’une nouvelle génération de vitrage présentant le meilleur ratio transmission lumineuse – facteur solaire (17 % en double et 14 % en triple) pour les grandes façades vitrées, car avec un facteur solaire à 14 %, il n’y a quasiment plus d’apport énergétique venant de l’extérieur, donc plus besoin de climatisation, l’idée étant de trouver au cas par cas le meilleur équilibre en fonction des besoins », explique Jamila Azaouzi, directrice de développement commercial Riou Glass. « L’exploitation d’un bâtiment équipé d’un triple vitrage coûte moins cher puisque la consommation d’énergie baisse, c’est pourquoi dans notre démarche de prescription, nous intégrons le verre en façade dans une stratégie globale, d’autant que le triple réduit également le coût de construction grâce aux économies réalisées sur l’installation de chauffage et de climatisation », argumente-t-elle.

 

 

© Ariño Duglass/ Arquitectonica Architectes

Ariño Duglas habille le nouveau centre d’affaires Air Promenade à Nice (06) de couches
de hautes performances, avec des formes, vitrages avec sérigraphie et double vitrage
structurel – Arquitectonica Architectes

 

 

Les enjeux environnementaux s’imposent dans le développement des produits. Pour réduire l’empreinte carbone des bâtiments, deux options sont possibles pour les matériaux de construction : réduire les consommations d’énergie au cours de la vie du bâtiment grâce à des solutions plus performantes sur l’efficacité énergétique et décarboner leur fabrication. Saint-Gobain Glass met l’accent sur ces deux axes : avec la gamme Cool Lite® Xtreme : « nous avons poussé la performance aux limites de la physique. Les produits de cette gamme permettent d’obtenir la meilleure protection solaire possible pour un niveau de transmission lumineuse donnée. Ils contribuent ainsi, à réduire les consommations d’éclairage artificiel et surtout de climatisation », affirme le porte-parole du verrier. Pour réduire les émissions de CO2 lors de la fabrication du verre plat, Saint-Gobain Glass travaille depuis de nombreuses années sur l’énergie utilisée pour la fusion et sur les matières premières, notamment via l’utilisation du calcin. L’industriel ambitionne de développer une filière afin de proposer à terme à ses clients un verre bas carbone, fabriqué grâce au calcin provenant notamment des vitrages en fin de vie.

A date, regrette de son côté Christian Le Devehat, « notre filière n’est pas encore suffisamment structurée pour bien collecter et réintroduire le calcin dans la fabrication du verre plat ». Or, poursuit-il, « cette optimisation du calcin pourrait contribuer à réduire les coûts de production et les consommations d’énergie ».

Les verriers se mobilisent pour la planète et s’efforcent de concilier la réponse aux enjeux environnementaux et les différentes fonctionnalités de la façade (esthétique, confort, sécurité, etc.). Par exemple, dans la catégorie des produits de très haute performance, Cool-Lite® Xtreme 61/29 de Saint-Gobain Glass va remplacer l’Xtreme 60/28. Ce vitrage associe des performances similaires au produit précédent et une esthétique fortement améliorée.

 

 

© Riou Glass

B-Com, à Cesson-Sévigné (35), campus de l’Institut de Recherche Technologique,
vitrage isolant Riou Glass avec verre de contrôle solaire rSun® 71/38

 

 

De son côté, Guardian Glass Europe a annoncé le lancement du Guardian SunGuard® SNX 70, dernier produit dans sa gamme leader SunGuard® eXtraSelective, en fin d’année dernière.

Ce nouveau verre à triple couche d’argent offre un contrôle solaire et une transmission de la lumière approchant les 70 %, ainsi qu’une isolation thermique élevée. Ce verre est selon Guardian particulièrement efficace lorsqu’il est associé au verre de base Guardian Ultra- Clear®, disponible sous le nom de SunGuard SNX 70 Ultra. En double vitrage isolant standard, cela permet une transmission de la lumière de 68 %, un facteur solaire de 32 % et une valeur Ug de 1,0 W/m².K.

En triple vitrage standard, il offre 62 % de transmission lumineuse, 30 % de facteur solaire et une valeur Ug de 0,5 W/m².K. La transparence supérieure du verre signifie également que les vues tant de l’intérieur que de l’extérieur sont plus fidèles en couleur.

Pour Andras Kovacs, chef de produit – commercialisation chez Guardian Glass Europe, « les architectes ont souvent dû faire des compromis sur l’aspect global d’une façade lorsqu’il s’agit de verre haute performance. Aujourd’hui, le SNX 70 offre l’équilibre parfait entre le contrôle solaire, la transmission de la lumière naturelle et une esthétique remarquablement nette ».

 

 

© Riou Glass

Fruit du partenariat entre Riou Glass (vitrage haute performance P6B _CR4 spécial) et Forster
(menuiserie en acier recyclé), cette porte entièrement vitrée a obtenu la certification
de niveau CR4 anti-effraction, validé par un test au CNPP à Vernon (67), selon la EN1627
à 1630, essai manuel d’effraction avec un panel d’outils normalisés

 

 

AGC Glass Europe équipe la tour Silex 2 à Lyon

Ce bâtiment bénéficie de deux produits verriers : Stopray Vision-62 et Colorbel CM 50T en allèges. Le vitrage d’isolation thermique et de contrôle solaire Stopray Vision-62 ne laisse entrer que 33 % de la chaleur pour 62 % de lumière. De plus, son émissivité est de seulement 1.0 W/(m².K) dans un double vitrage standard. Ces valeurs sont adaptées pour un bâtiment tertiaire avec de larges baies vitrées, situé dans la région climatique de Lyon, compte tenu d’une moyenne sur l’année des besoins en chauffage et en climatisation. « Le verre émaillé opaque Colorbel CM (Color Matching) 50T habille les allèges dans le coloris étudié pour s’harmoniser avec le Stopray Vision-62. La face émaillée du Colorbel est le résultat d’une vitrification à haute température de sa peinture qui garantit la stabilité de sa couleur à travers le temps et sa résistance accrue aux contraintes thermiques », commente Valérie Vandermeulen, directrice marketing et communication France AGC Glass Europe.

 

 

© AGC Glass Europe – Photo : K Khalf

Tour Silex à Lyon. Maître d’ouvrage, Covivio ;
maître d’oeuvre, Antoine Durand chez Ma Architectes & Arte Charpentier

 

 

Intégrer les cellules photovoltaïques

« Le secteur du bâtiment représentant un tiers des émissions de CO2 dans l’Union Européenne, une façade de bâtiment thermiquement efficace et capable de produire une énergie renouvelable a un rôle essentiel à jouer pour atteindre la neutralité énergétique d'ici 2050. La mise en oeuvre de produits comme Pilkington Sunplus™ BIPV représente une alternative efficace et écologique à l’utilisation de chauffage et climatisation. Ce type de verre permet de générer une énergie propre qui pourra être réutilisée directement pour la consommation en électricité des bureaux, et accompagne la transition vers des bâtiments durables pour la conception de bâtiments zéro énergie », indique Marc Amah, responsable technique et marketing de Pilkington. Le verre Pilkington Sunplus™ BIPV (Building Integrated PhotoVoltaics) est un verre feuilleté composé de cellules photovoltaïques permettant de produire de l’énergie renouvelable. « Ce produit est composé de verre extra-clair Pilkington Optiwhite™, pour une transmission maximale de la lumière, et de cellules photovoltaïques de silicium cristallin, insérées dans le feuilleté, convertissant l’énergie solaire en électricité », précise Marc Amah. Pilkington Sunplus™ BIPV peut être assemblé en vitrage isolant offrant, en complément d’une grande luminosité, d’excellentes performances thermiques et énergétiques et des densités de puissance importantes. Ce verre équipe la façade sud des bureaux de Pilkington en Autriche, à Bischofshofen, où les deux versions de la gamme Pilkington Sunplus™ BIPV sont utilisées : les fenêtres oscillo-battantes et les parties fixes sont équipées de la version PV Vision, avec un haut degré de transparence. Ces ensembles sont composés de triples vitrages de 45,52 mm d’épaisseur avec un verre feuilleté Pilkington Sunplus™ BIPV de 9,52 mm (Pilkington Optiwhite™ 4 mm / film PVB clair 0,76 mm / Cellules Photovoltaïques / film solaire 0,76 mm / Pilkington Optiwhite™ 4 mm) en verre extérieur, combiné avec deux verres faiblement émissifs Pilkington Optitherm™ S3 de 4 mm. Cette composition permet d’atteindre un coefficient de transmission thermique Ug de 0,64 W/m².K et un facteur solaire g de 18 % grâce au film de protection solaire intégré dans le verre feuilleté photovoltaïque. Les allèges sont vitrées avec la version Spandrel, solution opaque et design, avec un rendement maximisé, le verre étant entièrement recouvert de cellules photovoltaïques.

Au total, la façade a une puissance maximale de 7,31 kWp, dont 2,30 kWp pour la partie vision et 5,01 kWp pour les allèges.

 

 

© Guardian

SunGuard SNX 70 dispose d’une DEP (déclaration environnementale de produit) et a été évalué indépendamment
dans le cadre du programme de certification de produits Cradle to Cradle Certified®, où il est certifié Bronze

 

 

Pour les modules photovoltaïques installés en façades et toitures, Glas Trosch propose une vitre imprimable (Swisspanel Solar). « Nous recourons à une technique d’impression développée en étroite collaboration avec la Haute École de Lucerne. Ce procédé permet d’imprimer en polychrome sur les vitres frontales des panneaux solaires. Étonnamment, l’impact sur le rendement du module PV est minime. En effet, comparée à celle d’une installation solaire conventionnelle, l’efficacité d’un module entièrement recouvert d’une impression oscille entre 75 % et 90 %, selon le motif et la couleur », assure le porte-parole de la marque dans un communiqué. Les vitres sont décorées grâce à la technologie d’impression numérique céramique ColorPrint CP. « Le processus de trempe thermique, qui incruste durablement en position deux la couleur dans le verre, permet de créer, sous la forme d’un verre trempé de sécurité ou d’un verre durci, un produit fini protégeant parfaitement le module photovoltaïque et ses motifs imprimés du vent et des intempéries. Autre avantage, la structure des modules photovoltaïques reste la même, puisqu’il s’agit simplement de remplacer le verre transparent par du verre imprimé », ajoute-t-il. Intégrées à l’enveloppe d’un bâtiment, les vitres frontales discrètement teintées ou ornées d’un motif en filigrane se fondent dans l’architecture et ne révèlent leur fonction qu’une fois observées de près.

« Nous pouvons aussi imprimer les modules photovoltaïques de la même couleur que la toiture afin qu’ils passent inaperçus. Ainsi, Swisspanel Solar convient aux bâtiments classés monuments historiques ».

 

 

© Pilkington

Le verre Pilkington Sunplus™ BIPV équipe la façade sud des bureaux de Pilkington Autriche, à Bischofshofen

 

 

Okalux fournit le triple vitrage de la bibliothèque d’Oslo

Sur le fjord de la baie de Bjørvika, dans la capitale norvégienne Oslo, les architectes Atelier Oslo et Lund Hagem signent le bâtiment principal de la bibliothèque Deichman. Le bâtiment abrite plus de 450 000 livres, ainsi qu'un studio d'enregistrement, un cinéma et des imprimantes 3D sur une superficie d'environ 18 000 m². L'architecture se caractérise par une construction de toit en béton plié et un atrium inondé de lumière qui s'étend sur six étages et crée une transition fluide vers l'espace extérieur. Les architectes ont opté pour trois puits de lumière avec un total de 440 m² de verre isolant Okatech. Le triple vitrage isolant avec une faible valeur U de 0,9 W/m².K et une valeur g de 21 %, assure simultanément l'isolation thermique et la protection solaire, deux éléments vitaux dans la région scandinave. Pour des raisons énergétiques, les façades à poteaux et poutres en acier ont été conçues pour que seule, la moitié du nouveau bâtiment soit vitrée afin de réduire l'apport de chaleur à l'intérieur.

 

 

© Einar Aslaksen

Verre Okalux pour la bibliothèque publique Deichman-Bibliothek à Oslo en Norvège

 

 

Soigner l’esthétique

En façade, l’impression numérique gagne du terrain. « Nous intervenons essentiellement sur le marché de la façade en fournissant du vitrage extérieur agrafé et des vitrages feuilletés trempés avec une impression de motifs afin de réduire la transmission lumineuse, sans avoir besoin d’ajouter de protections solaires, ou avec des messages et logos pour communiquer », témoigne Laurent Personnaz, directeur général de la Miroiterie de Chartreuse. Ainsi, observe Colette Touzalin, chargée de marketing TIV (Groupe Devglass), « après un creux sur ce marché lié aux confinements ayant généré du télétravail et freiné les investisseurs souhaitant faire construire, l’activité façade repart, notamment grâce à la personnalisation via l’impression numérique. L’engouement des prescripteurs – architectes, cabinets d’études … – pour des façades à la fois créatives et lumineuses s’accroît ». Au niveau esthétique, la recherche de la transparence est par ailleurs toujours tendance. Sur ce point les produits de Saint-Gobain Glass ont évolué, ainsi deux produits phare de la gamme Cool-Lite® Xtreme 70/33 et Xtreme 61/29 se caractérisent par une grande transparence.

 

 

© Miroiterie de Chartreuse

Impression numérique sur un centre financier – Miroiterie de Chartreuse

 

 

Améliorer la reprise de charge

Les gammistes développent des systèmes permettant d’accueillir des vitrages de plus en plus grands et épais. « Nous disposons d’une offre de profilés suffisamment large pour accepter différentes solutions verrières », déclare Lucilia Kouamé, responsable marketing Wicona. Les exigences (thermiques, acoustiques) sont fixées par le cahier des charges. Wicona a développé des outils d’aide à la décision, pour évaluer quel vitrage associer à ses profilés pour atteindre la performance requise (le logiciel Wictop pour les performances thermiques, Wic Acoustic pour l’acoustique, etc.) Côté design, Lucilia Kouamé cite en exemple la gamme Wictec 50 qui bénéficied’un DTA délivré par le CSTB. « Ce DTA qualifie la gamme et mentionne le partenaire verrier qui a développé le vitrage compatible AGC pour cette solution structurelle qui permet de ne plus voir l’aluminium depuis l’extérieur », ajoutet- elle. Les façades VEC fournissent une autre solution. « Dans ce cas, le maître d’oeuvre doit s’assurer que le partenaire verrier a bien les compétences nécessaires pour coller le vitrage sur la structure aluminium », détaille Lucilia Kouamé. Wicona a lancé deux nouvelles solutions : un, Wictec El evo, façade cadre, commercialisée l’été dernier, qui est intégralement vitrée en atelier. « Ce procédé présente plusieurs avantages : le fabricant peut contrôler la qualité de la fabrication, optimiser la maîtrise de son planning, sans avoir à subir les intempéries, et son stock». Deux, Wictec 60 NG, une évolution de la gamme 60, qui améliore la reprise de charge de la structure afin de recevoir des volumes verriers plus importants (+ 12 m² de verre).

 

 

© Glas Trösch

Swisspanel Solar de Glas Trösch apporte de la couleur aux module solaires
habituellement ternes

 

 

Reynaers Aluminium se positionne avec le mur rideau CW86 afin de répondre aux exigences réglementaires et aux prouesses architecturales. Il autorise des cadres VEC pouvant atteindre 1 500 mm x 3 400 mm. Le concept est développé sur le principe de cadres VEC ou VEP permettant d’optimiser les temps de fabrication et de mise en oeuvre sur les chantiers (principe façade modulaire). En fonction des besoins, il permet d’intégrer des cadres ouvrants (italienne, parallèle, anglaise) parfaitement alignés à la structure porteuse pour une esthétique intérieure VEC homogène. Preuve de sa fiabilité et de la qualité des composants utilisés, le murrideau CW86 dans la version VEC est commercialisé sous DTA n°2.1/20-1809_V1.

 

 

© TIV

Impression numérique céramique au sein du groupe TIV (Groupe Devglass),
un des plus grands transformateurs de verre plat, avec la créativité unique de son unité
de décoration TAV et ses technologies d’impression numérique

 

 

Développé sur la base d’une structure porteuse montanttraverse de 86 mm de vue d’aluminium côté intérieur, il s’adapte aux façades de grandes dimensions à aspect grille, VEC (vitrage extérieur collé) ou VEP (vitrage extérieur parclosé) avec joint creux de 22 mm. Le concept technique offre un maximum de souplesse dans la conception architecturale. Il permet de réaliser également des compositions de châssis et de bandes filantes VEC, ainsi que des façades mixant des parties opaques avec cadres VEC ponctuels intégrés. Des solutions d’angles spécifiques et d’angle bord à bord procurent aux façades une finition irréprochable.

 

 

© Paulius

Wicona : Façade Wictec 60NG à Vilnius, Lituanie

 

 

Kawneer livre des murs-rideaux grandes dimensions

À Mauguio (34130), dans la zone d’activités Fréjorgues Est, Mégias-Vernhes Architecture a conçu un espace commercial dédié à la moto sur une surface de 6 050 m². Cet ensemble se décompose de deux bâtiments distincts formant au centre un mail extérieur d’exposition de motos. Ces deux entités offrent à leurs extrémités, une vitrine sur deux niveaux le long d’une double voie (RD 66). Les façades et verrières des grandes portées (AA110 Trusswall) donnent de la grandeur et de la transparence aux bâtiments. Cette solution s'adapte aux projets neuf ou de rénovation. Conforme à la réglementation thermique 2012, elle permet d'intégrer des vitrages avec une épaisseur de vitrage jusqu'à 35 mm.

 

 

© Kawneer

Moto Park Mauguio, la façade et verrière AA110 Trusswall de Kawneer ©XB-Kawneer

 

 

Confort au sommet pour la Varso Tower

Nouveau complexe architectural au coeur de Varsovie, Varso Place arbore la plus haute tour de l'UE - la Varso Tower - avec un confort exceptionnel… et les intercalaires warm edge Swisspacer Ultimate. Qualité optimale et confort maximal sont les signes distinctifs de ce nouveau complexe immobilier situé à proximité immédiate de la gare centrale de Varsovie. Les trois immeubles ont obtenu les certifications BREEAM (standard pour l'évaluation environnementale), niveau "excellent", et WELL Building Standard (référentiel pour le bien-être en entreprise). La Varso Tower, conçue par les architectes londoniens Foster + Partners, ainsi que les deux gratte-ciels Varso I et Varso II dessinés par le cabinet d'architectes Hermanowicz Rewski Architekci, sont à ce jour les seules constructions de Pologne à avoir atteint un tel niveau de certification. La Varso Tower, avec ses 53 étages et ses 310 m de haut jusqu'à la flèche de la tour, est d'ores et déjà le plus haut bâtiment de Pologne et l'un des plus hauts gratte-ciels d'Europe pouvant accueillir avec souplesse et mobilité bureaux et hôtels. 

 

Des façades vitrées à haute valeur ajoutée : thermique et esthétique

Dès la phase de conception des façades vitrées de Varso I, l'apport optimal de lumière naturelle tout comme le confort thermique ont été privilégiés ; autant d’exigence garanties grâce à la mise en oeuvre du verre triple vitrage à hautes performances de protection solaire Cool-Lite SKN 176 II de Saint-Gobain Glassolutions et du warm edge Swisspacer Ultimate, dont la très faible conductivité thermique (valeur lambda) en bordure du vitrage isolant se distingue en outre par ses excellentes valeurs psi et assure aux fenêtres et façades un coefficient de transmission thermique tout aussi faible (valeur U)…Tout en s’harmonisant avec son coloris noir mat à la teinte mate des fenêtres.
Architectes : HRA Architekci, Varsovie/Pologne (Varso I et II), Foster + Partners, Londres/GB (Varso Tower)

 

 

© HRA Architekci/Foster + Partners/Swisspacer

 

 

Enfin la sécurité des personnes est au centre des attentions. Grégory Meunier, responsable support technique et formation Sapa évoque les solutions mises en oeuvre pour éviter les chutes : « nous concevons des châssis d’ouvrants spécifiques aux façades, avec des ouvertures très faibles pour les châssis installés aux étages, c’est le cas par exemple de la gamme Elegance 52, un système bien éprouvé ».

D’autres industriels ciblent la protection incendie. C’est le cas de VD-Industry (lire encadré ci-dessus), de Renoval qui se positionne avec ses menuiseries aluminium coupe-feu et pare-flamme adaptées notamment au marché des ERP, et plus récemment de Portalp qui vient d’intégrer Deveugle. Le fabricant de portes automatiques se dote d’une nouvelle compétence avec ce spécialiste des systèmes de fermeture en acier Jansen. « Les façades en verre et acier sont souvent équipées de portes automatiques et surtout, les produits Jansen-Deveugle sont orientés pareflamme et coupe-feu, ce rachat est intéressant pour nous car il nous permet de proposer une nouvelle offre de produits très haut de gamme », confie Maxime Dupontel, vice-président de Portalp. L’idée étant d’élargir le périmètre de services apportés aux clients…

 

 

© Reynaers Aluminium

Mur-rideau CW86 cadre – Reynaers Aluminium

 

VD-Industry équipe Stories, un campus à Saint-Ouen

En collaboration avec sa société soeur Pyrometal, spécialisée dans la mise en oeuvre des produits de compartimentage incendie, VD-Industry a fabriqué de nombreuses menuiseries vitrées coupe-feu et pare-flamme (des portes deux vantaux E30 pare-flamme 30 minutes, des cloisons EI60 coupe-feu 60 minutes et des murs-rideaux EI60) pour le campus Stories implanté à Saint-Ouen (93). « Ces produits ont été conçus avec des profilés en acier (gamme Pyrotek). Grâce à la chaîne de thermolaquage intégrée, les menuiseries sont labellisées Qualisteelcoat pour le thermolaquage des produits en acier selon le nuancier RAL », affirme Laura Ferry, directrice commerciale, communication et marketing. Le campus Stories offre un nouveau complexe de bureaux sur 64 000 m² réparti en 7 niveaux. L’agence d’architecture Chartier Dalix a pensé un établissement flexible, les quatre bâtiments pourront être utilisés de manière totalement indépendante. Le confort des occupants est enrichi par de nombreux espaces extérieurs – 5 000 m² de jardin central et 4 700 m² de terrasses et loggias – et des espaces communs, 157 places de parking.

- Maîtrise d’ouvrage : Axa Real Estate Investment Managers
- Vinci Immobilier Promotion
- Architecte : Chartier Dalix
- Entreprise générale : Bateg

 

 

© VD-Industry

VD-Industry équipe Stories, un campus à Saint-Ouen (93)

 

 

MOL Campus, icône du Budapest contemporain

Sa situation inspirante sur les rives du Danube reflète la fluidité de ce monolithe aspirant la liberté ondulante du fleuve, fil conducteur du concept architectural "toute chose coule" de Panta Rhei" et de l'ensemble de l'édifice imaginé par Agnes Koltay, experte de renommée mondiale en façade architecturale, qui depuis ses bureaux à Dubaï retrouve sa Hongrie natale avec ce nouveau siège du MOL Campus (société hongroise de pétrole et de gaz naturel) au sud de Budapest. Comme pour les prestigieuses conceptions et projets à la libre et créative géométrie ayant déjà fait appel à Koltay Façades ("The Opus" de Zaha Hadid et le spectaculaire "Museum of the Future" conçu par Killa à Dubaï), se trouvent les systèmes d'intercalaires Super Spacer® d'Edgetech/Quanex, idéal pour leur flexibilité et donc les façades de formes complexes. Au total, environ 14 000 m² de vitrage isolant ont été fournis par AGC Interpane Plattling, dont 500 vitrages de forme cylindrique (convexe et concave) et multicourbes, certains avec une courbure extrême. Agnes Koltay explique : « la transition entre le podium et la tour du MOL Campus ne s'étend que sur deux étages. Le verre à double courbure a ainsi été envisagé dans cette zone pour en assurer la fluidité. Par ailleurs, les deux étages du podium et les étages de la tour se caractérisent par des empreintes très différentes, menant également à des formes courbes. En plus des différentes charges de vent sur les façades, les exigences structurelles, acoustiques et de sécurité préviennent la proximité des voies ferrées et de la gare ». Ici, le BIM a permis de parfaire la géométrie et la conception paramétrique des différents modules spécifiques. Joachim Stoss, directeur général d'Edgetech Europe GmbH et vice-président des ventes internationales chez Quanex, s’est réjoui de cette nouvelle réalisation emblématique : « sans la chaîne du BIM et la modélisation 3D, mais également sans les composants flexibles du Super Spacer, il eût été très complexe, lent et couteux, voire impossible, à mettre en oeuvre la réalité de cette conception. Nous sommes bien sûr heureux d'être à nouveau à bord de ce prestigieux projet européen ». Koltay Façades - Foster and Partners en colalboration avec Finta Studio.

 

 

© Foster + Partners

 


© Foster and Partners/ Finta Studio/Koltay Façades


Source : verre-menuiserie.com

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