Équipements verriers : le marché reste actif

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Malgré la diminution du nombre de projets pour la construction neuve, le marché des équipements verriers demeure dynamique, à l’image des nouveautés qui apparaissent.




Tour d’horizon… tout en nuances

 

‘‘ Mécanique et technologie relèvent tous les défis ,,

 

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© Glaston - Pour la transformation du double vitrage, Glaston a conçu la Multi’Arrisser réputée être la machine la plus rapide au monde pour effectuer "les arêtes abattues", le mouchage des coins du verre et le façonnage industriel du joint plat des plaques de verre

 

En France, le marché de la construction présente aujourd’hui un double visage. Le logement neuf ralentit en corrélation avec la baisse du nombre de permis de construire déposés tout en se doublant d’un repli plus inquiétant des mises en chantier effectives après l’obtention de ce permis. Du côté de la rénovation, le marché est plus souriant : « tous nos clients travaillant pour d’importants industriels de la menuiserie connaissent encore une très forte activité. Et 2023 a bien débuté après une année 2022 très satisfaisante », résume Jean-Marc Giudici, responsable des ventes France et Benelux de Glaston, société finlandaise de technologies de transformation du verre.

Mais comment les activités du verre et de la menuiserie se comportent-elle en France ?

 

La totalité du marché du double vitrage (insulating glass) fabriqué annuellement dans notre pays représente 21 millions de mètres carrés (avec environ 500 000 m² importés et 500 000 m² exportés). Ce marché autosuffisant est actuellement très dynamique, la politique énergétique d’aide gouvernementale hexagonale l’encourageant.

 

S’agissant du marché du verre trempé, « nous constatons une légère augmentation de cette activité en 2022, mais elle a été fortement impactée par la part des importations. En effet, 50 % du verre trempé vendu sur le marché français est importé. Cela s’explique par le faible nombre de fours de trempe en France : moins de 50 contre plus de 280 en Italie et 330 au Royaume-Uni. Certains clients y voient un effet d’aubaine et produisent ou achètent leur verre trempé ailleurs et le vendent en France. Actuellement, le marché est plus tendu. Et la physionomie du marché du verre feuilleté est assez semblable à celle du verre trempé », analyse Jean-Marc Giudici.

 

Gérant de KeM.Tech – KSF Europe, entreprise spécialisée dans la fabrication d’appareils de levage spécifiques et d'outils électriques destinés au secteur de la construction, Dominique Bossu évoque de son côté une conjoncture actuellement très positive : « les entreprises en Allemagne et dans l'Est de l'Europe s’équipent. Et dans toute l'Europe, les clients font primer la qualité sur le prix ».

 

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© Larenn - La table de travail AL910R conçue et fabriquée par Larenn est à la fois rotative et basculante. Elle permet une rotation à 360° avec freinage et indexage sur la ligne de production. Avec ses extensions, elle peut prendre des cadres jusqu’à 5 m en longueur

 

Basé à Couzeix (87) près de Limoges, Didier Moiroud, directeur général de Larenn, développe avec ses salariés des machines de manutention intégrées, partant de la matière première pour livrer un produit entièrement équipé au client. Il constate : « actuellement, le marché reste positif, même si l’on ressent un certain attentisme, probablement lié à la conjoncture de ce début d’année. Les devis sont nombreux mais les projets ont tendance à glisser dans le temps. Nos clients comparent beaucoup, quelle que soit la taille de l’entreprise – groupes comme Saint-Gobain, Tryba… ou PME et TPE de menuiserie aluminium ou PVC – pour disposer d’équipements adaptés à leurs métiers ».

 

C’est en Vendée où elle est implantée depuis près de 15 ans que la société MZR conçoit, fabrique et assemble des aménagements de postes de travail ergonomiques sur mesure. Technico-commercial chez ce spécialiste reconnu pour ses équipements innovants, Jean-Marc Boisson constate que les délais d’approvisionnement des poseurs se réduisent : « nous retrouvons la normalité – assez haute – qui prévalait avant l’épisode Covid. Nous sommes toujours dans une tendance tournée vers l’investissement avec un plateau haut en termes d’achats et de demandes ».

 

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© Palvac - Palvac travaille notamment avec le fabricant danois Smart Lift et avec des fournisseurs italiens de matériel de levage pour doter ses clients de solutions pratiques

 

Pour Jonathan Guérin, gérant de Palvac, société spécialisée dans la vente et la distribution de matériels de manutention localisée à Avrillé (49), la conjoncture est très favorable. « Nous travaillons davantage avec les petites entreprises ; notre chiffre d’affaires a augmenté de 5 % entre mars 2022 et mars 2023 et notre CA 2022 a atteint 2,150 M€ versus 1,5 M€ en 2021. La tendance annuelle 2023 s’annonce bonne. Les professionnels de la menuiserie extérieure sont en plein boom : ils ont de la trésorerie et en disposent pour se mettre à jour ».

 

Responsable Manutention chez GK Techniques, Xavier Le Lay est plus nuancé : il considère que le marché est stable, ne constatant ni baisse, ni hausse notoire. « Cependant, il faut se souvenir que 2021 et 2022 ont été des années fortes en termes d’activité comparativement aux années précédentes », souligne-t-il.

 

Jean-Marc Giudici (Glaston) souligne que la situation du marché de la construction n’est pas toujours l’exact reflet de celui des machines : il existe un décalage d’un an entre les deux, ce qui entraîne une certaine inertie. « Pour la construction, 2022 a été une bonne année en dépit d’un ralentissement de l’activité de la construction neuve au dernier trimestre. S’agissant de la vente de machines, 2022 est historiquement la meilleure année qu’a connu notre groupe en termes de commandes enregistrées. Mais, là encore, il existe un petit décalage entre la facturation des machines livrées et la facturation de l’année en cours. Dans le premier cas, Glaston a enregistré 250 M€ de commandes saisies alors que la facturation en 2022 atteint 214 M€ de ventes nettes ».

 


Dalmec allège le poids du travail !

Avec plus de 60 000 manipulateurs fabriqués et installés dans le monde entier – dont 2 000 en 2022 ! – l’héritage de plus de 50 ans de développement basé sur l’idée simple "Enlever le poids au travail" s’est traduit encore l’année précédente par de nombreuses conceptions et applications sectorielles.

Ciblant particulièrement les industries du bâtiment, du verre et de la menuiserie, Dalmec innove avec la réalisation d’un manipulateur industriel spécifique – Maxipartner MX – développé sur mesure pour la manipulation de vitrage grande dimension et le chargement, avec cellule robotisée pour encollage et assemblage sur l’ouvrant ; et ce, toujours en absence d’effort. « Conçu et réalisé pour des manipulations particulièrement difficiles, cet équipement favorise la manipulation de vitrages dont la masse peut aller jusqu’à 300 kg et permet d’atteindre aisément les chariots de stockage des vitrages et le convoyeur de chargement du robot », précise le porte-parole de la marque. « L’opérateur peut saisir facilement les panneaux verriers sur les chariots, les lever et les déplacer en toute sécurité sur la ligne robotisée d’encollage et d’assemblage, tout en profitant d’une ergonomie maximale. La prise des vitrages s’effectue en position verticale inclinée (10°), et un vérin pneumatique va permettre d’obtenir leur mise à la verticale pour une dépose sur le poste de chargement de la cellule. Et pour faciliter les déplacements horizontaux, le manipulateur est équipé d’une motorisation latérale montée sur le pivot principal ».



Le Maxipartner MX de Dalmec

Le nouveau Maxipartner MX peut saisir un large éventail de vitrage toutes dimensions (500 x 500 mm pour les plus petits panneaux et 2 000 x 2 000 mm pour les plus grands) grâce à un mouvement en "croix" et "autocentré" des ventouses. Avec ce palonnier réglable, il n’y a pas nécessité de changer l’outil de préhension en cas de changement de dimension du vitrage, évitant à la fois les opérations de montage et de démontage, mais aussi de stockage des palonniers.


 

Boom sur le matériel ergonomique

 

Le matériel de levage a le vent en poupe : « en France, les petites entreprises s'équipent pour diminuer les efforts physiques de leurs salariés », relève Dominique Bossu (KeM.Tech - KSF Europe). « Nos clients sont toujours aussi demandeurs de moyens de manutention soulageant les opérateurs aux prises avec des vitrages de plus en plus lourds ». Xavier Le Lay (GK Techniques) et Jonathan Guérin (Palvac) lui font écho : « aujourd’hui, la demande est forte sur les robots de pose de vitrage ».

 

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© KSF Europe - Le BD 400 de KSF est un appareil de levage électrique portable universel. D’un poids de 100 kg, il admet une charge transportable de 250 kg qu’il peut élever jusqu’à 4,10 m. Son principe de construction unique lui permet le levage de charges au plus près d’un mur. Il est adapté à tous chantiers ou ateliers

 

Cette tendance de fond n’est pas nouvelle : voilà une vingtaine d’années que les ergonomes ont fait irruption dans le monde industriel. Mais depuis 5 ans, la tendance s’accélère. Et la crise sanitaire l’a encore amplifiée en pointant combien les difficultés de recrutement et l’absentéisme pouvaient pénaliser les entrepreneurs.

 

Pour les inciter à s’équiper de machines de fabrication mieux adaptées et afin de diminuer les Troubles Musculos Squelettiques (TMS), la Carsat octroie jusqu’à 50 % d’aides aux entreprises qui en font la demande, ce qui aiguillonne le marché.

 

« Cependant, certaines Carsat ont déjà dépensé leur budget entier de l’année 2023. Avec la longue file d’attente en 2022, les entreprises qui n’ont pu toucher la subvention l’an dernier ont représenté leur dossier, ce qui explique le trop grand succès de l’opération. Les candidats doivent désormais attendre 2024 pour voir leur dossier déboucher », note Jonathan Guérin (Palvac). Mais les dirigeants se préoccupent véritablement du confort de travail des salariés et n’hésitent plus à s’équiper de postes complets, à l’image de cette miroiterie de Lyon avec laquelle Palvac est en contact et dont les compagnons font encore tout à la main. Les chefs d’entreprise semblent avoir compris que ménager les salariés leur permettait des gains, à la fois sur la sécurité des personnes et sur le risque d’endommagement des produits. C’est particulièrement vrai dans l’Ouest de la France où les opérateurs sont très spécialisés menuiserie.

 

Pour Jean-Marc Boisson (MZR) qui constate l’éclosion d’une nouvelle sensibilisation dans l’atelier, « les responsables Méthodes ont aujourd’hui entre 25 et 35 ans. Plus jeunes, ils incarnent une nouvelle génération plus attentive à l’ergonomie et à l’évolution des postes de travail ».

 


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© VMA - Alexandre Limousin, ingénieur technico-commercial Business Unit Glass & Metal CMS France devant Ypsos

 

Pour CMS, l’utilisation du verre façonné, notamment pour les façades architecturales et la décoration d’intérieur, implique des formes spécifiques nécessitant un traitement spécial, tels que la création de perçages et d’encoches dans le verre lui-même, ainsi que le meulage et le polissage des bords. « Chez CMS, nous développons et produisons des machines spéciales et des lignes automatisées pour l’usinage du verre depuis plus de 50 ans avec la mise en oeuvre de solutions sur mesure », pointe le fabricant. Une ligne CMS automatisée personnalisée pour l’usinage du verre plat, comprend une zone de chargement automatique, une station d’usinage de la périphérie du verre, une station de perçage-fraisage, une machine à laver et une zone de déchargement et de palettisation automatique. « Nos machines permettent un gain de temps jusqu’à 85 % pour l’opérateur en production par rapport à une solution manuelle similaire et donc un retour sur investissement optimisé », rappelle le fabricant qui revient sur l’innovant Ypsos centre d'usinage vertical optimal développé par CMS pour le traitement des feuilles de verre float et feuilleté. « Le projet a été conçu pour atteindre la meilleure fiabilité jamais réalisée dans la catégorie des CN verticaux avec un polissage inégalé. Ypsos peut être utilisé en machine autonome, en ligne avec une perceuse ou au sein d'une ligne de double vitrage ».


 

À l’écoute des tendances du moment

 

Quelles sont les demandes les plus fréquentes exprimées par les entreprises ? Jean-Marc Boisson rapporte : « des équipements comportant beaucoup d’options, notamment les assistances aux efforts et, surtout, les mises à hauteur. Nos machines permettent les basculements, les transferts sans efforts et l’assistance à la manutention et aux mouvements ».

 

Chez Palvac, les palonniers à ventouses sur batteries ont beaucoup de succès. Ils sont d’ailleurs plus modulaires lors de la mise en oeuvre. « Les allemands sont les pionniers de la modularité des ventouses hors ligne qui permet une meilleure saisie des vitrages. Cette modularité est présente sur nos gammes produits destinées aux vitrages de 400 kg ou de 800 kg », pointe Jonathan Guérin.

 

Pour sa part, Larenn équipe ses clients de tables basculantes et de presses à vitrer de grande dimension destinés aux cadres ad hoc. « Nous adaptons nos machines aux besoins. Nous concevons et fabriquons du sur mesure et pas seulement du produit catalogue. Nos délais clients sont de trois semaines en moyenne, ce qui est court pour notre profession. Si nous avons déjà la machine en stock, elle est livrable dans la semaine, les délais peuvent grandir en fonction des intégrations complexes à mener », témoigne Didier Moiroud.

 

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© GK Techniques - Chez GK Techniques, l’activité de location de matériel seul se porte bien. Les mini-grues araignées sont particulièrement demandées ainsi que les palonniers à ventouses et les robots de pose ; ci-dessus, la mini-grue Hoeflon

 

L’activité de location de matériel de GK Techniques se porte bien. Les mini-grues araignées sont particulièrement sollicitées, ainsi que les palonniers à ventouses et les robots de pose. GK Techniques épaule souvent des clients du BTP qui interviennent le plus souvent en milieu urbain, et dont l’activité demeure très soutenue. « La demande primordiale concerne des machines compactes qui peuvent évoluer dans des lieux d’accès difficile et qui offrent de réelles capacités de charge – à l’image de la C10 qui emporte 4 t. La hauteur de travail est aussi recherchée : notre gamme culmine actuellement à 22 m. Lorsque les demandes concernent des capacités plus élevées, nous nous tournons vers un partenaire : notre botte secrète ! », évoque Xavier Le Lay.

 

Le marché réclame-t-il aussi des engins électriques mus par batterie générant moins de bruit en ville ? Xavier Le Lay affirme ne pas recueillir de telles demandes. « Mais lorsque les clients ont testé les grues à batterie lithium ou bien les engins avec une bimotorisation (Diesel et électrique), ils en redemandent. Le matériel électrique se montre à la fois puissant, réactif et beaucoup moins sonore, ce qui leur procure un réel confort de travail », affirme-t-il.

 

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© GK Techniques - GK Techniques commercialise un tout nouveau transporteur sur chenilles pourvu d’un plateau rotatif qui emporte 3 tonnes. Nommé tout simplement “Le Transporteur”, il complète le chariot TC1 doté d’une capacité de 1,2 t

 

Et qu’en est-il des exosquelettes annoncés dans les ateliers ? « C’est un sujet qu’évoquent régulièrement les médias mais qui ne se diffuse pas encore régulièrement dans les entreprises : nous avons de rares demandes sur ce thème. Nous voyons plutôt disparaître l’époque des tréteaux et des chariots au profit des tables basculantes et des tables à hauteur variable pour l’emballage des produits. L’heure est à l’atelier complet en transferts sans efforts », note Jean-Marc Boisson (MZR).

 


L'innovation Hegla pour la découpe du verre de sécurité feuilleté

 

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© Hegla

 

« La part toujours croissante du verre de sécurité feuilleté relance et interroge les capacités des transformateurs verriers, le renforcement des prescriptions en matière de sécurité et comme élément de style architectural ou à des fins fonctionnelles augmentent ainsi la demande au niveau international », observe le porte-parole d’Hegla.

Le fabricant d’équipement allemand internationalement reconnu a récemment présenté un nouveau procédé – le chauffage à diodes laser – qui accélère le process de découpe de 20 % et permet ainsi d’obtenir une plus grande productivité pour une même consommation de surface, tout en économisant l’énergie et en offrant une meilleure qualité des bords de verre transformés.

La nouvelle technique, qui fait partie de de la série ProLam LSR depuis près de trois ans, peut également être utilisée comme ligne de découpe entièrement automatisée, par exemple avec l’AdvaLam, et atteindre ainsi une productivité encore plus élevée.


 

Zoom sur les nouveautés

 

Poussé par la crise énergétique, Glaston a un leitmotiv : optimiser l’énergie. Dans cet esprit, la division Heat Treatment du fabricant finlandais a mis au point des fours de trempe horizontaux. Autopilotés grâce à l’Intelligence Artificielle, ils permettent d’automatiser la production de verre trempé en optimisant la sécurité et les économies d’énergie. Pour fabriquer plus rapidement du double vitrage, Glaston a conçu la Multi’Arrisser. Présentée lors de la dernière édition de glasstec à Düsseldorf en 2022, cette machine est réputée être la plus rapide au monde pour effectuer "les arêtes abattues", le mouchage des coins du verre et le façonnage industriel du joint plat des plaques de verre. « La Multi’Arrisser travaille jusqu’à 60 m/mn le verre avec une seule tête équipée d’une meule boisseau », explique Jean-Marc Giudici.

 

Glaston a aussi élaboré un nouveau robot, nommé Active’Sealer qui offre une solution d’entrée de gamme pour bénéficier de l’enduction automatique de qualité Glaston lors de la fabrication du double vitrage. Son lancement sur le marché interviendra au second semestre 2023.

 

Jean-Marc Giudici constate qu’il est de plus en plus difficile pour Glaston de s’approvisionner en pièces pour la fabrication de ses machines (notamment électroniques). « Très courtisés par les industries d’armement de différents pays, les fabricants de puces leur vendent leurs produits en priorité, ce qui complexifie l’approvisionnement des acteurs civils de l’industrie. Nous parvenons néanmoins à maintenir notre production, malgré une exceptionnelle augmentation des prix à la production industrielle en Allemagne entre août 2021 et août 2022. Mais nous devons chaque jour redoubler d’effort pour y parvenir », note-t-il.

 

De son côté, Larenn vient de mettre au point une nouvelle table de travail à la fois basculante et rotative, avec indexations et des extensions jusqu’à 5 m en longueur. Cette nouvelle table, équipée de freinages en tous points, est capable de prendre un châssis de fenêtre sur une ligne de fabrication verticale et de le basculer à l’horizontale.

 

Larenn développe aussi des presses à vitrer et des scies à panneaux, à l’image d’Optima qui vient de remporter un appel d’offres lancé par la centrale de magasins de bricolage ITM (900 implantations aux enseignes Bricorama et Bricomarché). « Optima permet la récupération optimisée de sciure. Elle garantit une propreté de l’air très élevée : 0,35 milligramme de poussière par mètre cube d’air. C’est un réel atout pour prendre soin de la santé des opérateurs dans l’atelier et aider les entreprises à renforcer leurs objectifs RSE. Cette machine peut découper du panneau sandwich aluminium », souligne Didier Moiroud. L’ICRAM et la Carsat ont validé la machine de Larenn qui a demandé 10 ans de développement. La réception de la première Optima devrait intervenir dans un ou deux mois.

 

KeM.Tech - KSF Europe propose actuellement deux nouveautés : un palonnier électropneumatique et une ventouse électrique à pompe. « Nous avons aussi, prêt pour la mise sur le marché dans 3 à 4 mois, un nouveau robot de vitrage motorisé de 300 kg de capacité et de construction très compacte », révèle Dominique Bossu.

 

GK Techniques commercialise un tout nouveau transporteur sur chenilles pourvu d’un plateau rotatif capable d’embarquer 3 t. Nommé tout simplement "Le Transporteur", il complète le chariot TC1 doté d’une capacité de 1,2 t. « Nous sommes revendeurs des grues Hoeflon, mues par batterie lithium, dont la gamme s’étoffe avec la nouvelle machine C30e qui a reçu des améliorations. Elle sera présentée officiellement les 21, 22 et 23 juin prochains lors du salon JDL à Beaune (21) », informe Xavier Le Lay.

 

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© MZR - La société vendéenne MZR vient de compléter sa gamme avec une nouvelle table de ferrage qui permet de poser la quincaillerie et les crémones sur les ouvrants de menuiserie. Elle est équipée de visseuses semi-automatiques intégrées conçues par FIAM

 

MZR vient de compléter sa gamme avec une nouvelle table de ferrage qui permet de poser la quincaillerie et les crémones sur les ouvrants de menuiserie. Elle est équipée de visseuses semi-automatiques intégrées, conçues par FIAM, l’un des leaders mondiaux du vissage semi-automatique et manuel, qui est aussi le partenaire italien de l’entreprise vendéenne. « Nous sommes allés en Vénétie à la rencontre de FIAM en 2022, à l’occasion du développement de notre nouveau produit. En tant qu’intégrateurs, nous apprécions de recevoir l’aide de fournisseurs qui maîtrisent leur technologie. Le premier exemplaire de notre toute nouvelle table de ferrage a été expédié le 24 mars 2023 », indique Jean-Marc Boisson.

 

Complément utile à l’effort des salariés, le matériel de manutention enlève surtout le poids psychologique de l’accident de travail qui pèse sur les acteurs des ateliers. Il apparaît à ce titre comme un levier vital.

 

 

 

 


Photo ouverture © Glaston - La haute technologie Glaston optimise les performances sur toute la ligne : qualité, efficacité, productivité, énergie, écoresponsabilité et sécurité


Source : verre-menuiserie.com

L'auteur de cet article

photo auteur Jacques LE CORRE
Titulaire d’un DUT Information - Communication spécialisation Journalisme obtenu auprès de l’IUT de Bordeaux III, Jacques Le Corre est journaliste professionnel depuis 36 ans. Passionné par les grands enjeux économiques, il a relaté plusieurs grands défis industriels dans des magazines, notamment la construction du paquebot “Queen Mary 2” et la mise en place des programmes A380 et A400 M d’Airbus. Homme de terrain (texte et photos), il collabore avec V&MA depuis près de 4 ans.
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