Cougnaud fabrique de A à Z des menuiseries PVC made in Vendée

Cougnaud fabrique de A à Z des menuiseries PVC made in Vendée

Créée en 1936 et aujourd’hui propriété du groupe Lapeyre (elle-même filiale du groupe Saint-Gobain), l’usine Cougnaud d’Aizenay, en Vendée, fait partie des 10 usines du groupe en France.




Difficile d’ignorer l’usine Cougnaud lorsqu’on arrive à Aizenay : ses installations imposantes occupent près de 8,5 hectares pour une superficie couverte de 33 750 m².

 

Et ses 406 salariés et plus de 70 intérimaires fabriquent annuellement la bagatelle de 270 000 menuiseries en PVC : fenêtres, baies coulissantes, portes d’entrée et volets roulants. Une partie de la production est dévolue à la société GAM et à ses marques commerciales Gimm Menuiseries et Menuiseries Françaises (BtoB). Mais l’usine Cougnaud travaille aussi pour Lapeyre Distribution et KparK, enseignes tournées vers les particuliers (BtoC). « Nous sommes notre propre gammiste. Nous n’achetons aucun profil à l’extérieur. Nous concevons et produisons tout ici », souligne Franck Abram, directeur marketing de Gimm Menuiseries et de Menuiseries Françaises.

 

Tout commence avec la préparation du Dry Blend : la matière première dans le jargon maison. Il s’agit en fait d’un mélange formulé à 80 % de résine de PVC dans lequel sont ajoutés, dans des proportions tenues secrètes, des additifs tels que la craie (qui améliore l’aspect et l’opacité des profilés), l’oxyde de titane (un agent antijaunissement), le modifiant choc (qui augmente la résistance aux chocs du PVC) et le one pack (qui détermine la teinte des profilés et stabilise
la formule pour la transformation), permettant de teinter cinq coloris dans la masse. Introduite dans un mélangeur à chaud puis dans un mélangeur à froid, la matière première est stockée dans quatre silos : trois de 90 T et un de 65 T. Chaque composant acheté est vérifié en amont et toute la production est également contrôlée avant l’étape de l’extrusion. L’usine Cougnaud est dotée de 16 lignes d’extrusion entièrement contrôlées et automatisées, dont une nouvelle ligne moderne à double peau et double sortie.

 

Fonctionnant en continu (en 5 x 8 h), 16 lignes d’extrusion permettent de transformer jusqu’à 18 000 T de PVC en une année © JLC

 

Road show : le camion de formation sillonne les routes de France

 

La société GAM a décidé de faciliter les rencontres avec ses clients en créant un camion de formations sur mesure depuis juillet 2018, lesquelles sont animées par Philippe Barbeau. Plusieurs modules : produits et nouveautés, à l’image
de la nouvelle baie coulissante aluminium La Prestance et l’ensemble de l’offre produits. Deux autres modules s’intéressent à la pose et aux réglages des produits. Chaque module dure une heure et demie et est adapté en fonction de la demande des clients (constructeurs de maisons individuelles, négociants, coopératives…). Depuis janvier 2019, le camion a parcouru 20 000 km et s’est rendu dans une trentaine de villes. L’outil est à la disposition de l’ensemble de la force de vente du groupe GAM, soit 50 commerciaux (30 pour Menuiseries Françaises et 20 pour Gimm Menuiseries), en mesure à tout moment de prendre date pour organiser une formation. A l'heure actuelle, le planning est rempli jusqu’à mi-novembre 2019 et 400 personnes ont déjà été formées.

 

Jusqu'à 40% de PVC recyclés dans les menuiseries

 

« Dans notre process de fabrication, nous utilisons du PVC recyclé. En moyenne, les menuiseries en comptent entre 30 à 40 % », pointe Ludovic Lecart, directeur de l’usine Cougnaud d’Aizenay. Le PVC neuf, aussi appelé "peau vierge", vient recouvrir le coeur d’une pièce fait de PVC recyclé : la peau neuve à l’extérieur permet une meilleure résistance aux U.V. Et pour offrir un plus large choix de teintes à ses menuiseries, l’usine Cougnaud fait appel au plaxage. Il existe 16 coloris au choix pour revêtir 130 types de profilés.

 

(De gauche à droite) devant le camion de formation : Ludovic Lecart, directeur de l’usine Cougnaud d’Aizenay ; Philippe Barbeau, responsable technique de Gimm Menuiseries et de Menuiseries Françaises ; Franck Abram, directeur marketing de Gimm Menuiseries et de Menuiseries Françaises ; Amélie Badole, responsable communication de Gimm Menuiseries et de Menuiseries Françaises et Joël Lancelin, directeur commercial de Gimm Menuiseries et de Menuiseries Françaises © JLC

 

« La ligne de plaxage numérique permet de changer de profil rapidement puisqu’elle garde en mémoire la géométrie de chaque profil sans intervenir manuellement. Elle prévoit un poste adapté aux travailleurs en situation de handicap, des programmes d’application mémorisés, un flux logistique fluide et un process maîtrisé World Class Manufacturing (WCM) », indique Philippe Barbeau, à la fois responsable technique de Gimm Menuiseries et des Menuiseries Françaises. L’option laquage permet d’obtenir n’importe quel coloris en laqué, si la couleur souhaitée n’est pas possible en plaxage.

 

Toutes les menuiseries PVC plaxées sont ensuite soudées via une nouvelle machine qui réalise une soudure invisible avec une finition parfaite. Sans intervention humaine, la qualité de finition est optimale et comparable à celle de l’aluminium », s’enthousiasme Ludovic Lecart. Pour améliorer les conditions de travail des opérateurs, l’usine Cougnaud se dote actuellement de transtockeurs automatisés. Les tâches répétitives sont, elles aussi, évitées au maximum grâce à l’intervention de robots.

 

Très spécifique, l’activité de cintrage permet d’obtenir des menuiseries cintrées sous toutes les formes et toutes les couleurs. L’usine de Cougnaud a choisi de cintrer ses profils grâce au procédé d’air chaud. Deux cas de figure sont possibles : « une menuiserie cintrée peut être commandée à partir d’un scénario paramétré. Mais, à partir d’un relevé de plan, l’opérateur est également capable de faire la copie exacte du gabarit relevé sur le chantier », précise Ludovic Lecart. La finition du cintrage est une étape manuelle et technique qui fait notamment intervenir la suppression du bourlet de soudure et l’ajustement de la parclose. « L’impression d’esquisses permet ensuite de vérifier si le profil cintré est bien en accord avec la demande du client », conclut Philippe Barbeau.

 

JLC


Source : verre-menuiserie.com

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