PVC, aluminium : performances thermiques, la course à l'innovation

PVC, aluminium : performances thermiques, la course à l'innovation






verre-menuiserie.com/wp-content/uploads/2009/01/www.verre-menuiserie.com_images_prospec1-219.jpg" alt="prospec1-219.jpg" title="prospec1-219.jpg" style="margin: 5px; float: left" height="66" width="40" />Le PVC est intrinsèquement plus isolant que l’aluminium. Mais dans le match qui les oppose, le second tire son épingle du jeu grâce au développement des menuiseries mixtes et aux apports des vitrages.

«  Au secours, Ollier m’a tuer ! Non à l’amendement qui va doubler la consommation énergétique des maisons neuves ! ». Le communiqué qui a été publié en octobre par l’association Isolons la terre contre le CO2, réunissant les industriels de la construction comme Lafarge, Saint-Gobain, Isover ou Knauf, ainsi que les représentants des régions françaises du collectif Effinergie s’insurge contre un amendement qui modifierait l’objectif de performance des constructions neuves. Ils dénoncent une mesure visant à modifier la définition du seuil énergétique. Alors que Jean-Louis Borloo avait fixé à 50 kilowattheures par m² la consommation d’énergie à partir de 2012, l’amendement "Ollier" devrait se traduire par une consommation au moins deux fois plus élevée. Le texte précise que les énergies affichant un bilan avantageux en termes d’émission de gaz à effet de serre (c'est-à-dire le chauffage électrique) pourront bénéficier de ce nouveau seuil relevé. Ce qui remet en cause l’efficacité de la mesure initiale. Pour l’heure, rien n’est encore fait. Alors que la polémique sur les questions énergétiques enfle, et que le débat est ouvert à l’assemblée nationale, il est intéressant de faire le point sur les forces et les faiblesses des matériaux et notamment du PVC et de l’aluminium.

Le Grenelle fixe la barre très haut

prospec2-219.jpg« Le Grenelle de l’environnement a fixé la barre très haut pour le bien de tous, car cela va permettre de dépenser moins d’énergie et de faire la chasse au "gaspi" » déclare Philippe Macquart, le délégué général de l’Union des Fabricants de Menuiseries Extérieures (UFME). En effet, pour être conformes à la RT 2012, les industriels devront revoir leur copie et afficher des coefficients Uw de l’ordre de 1,2. « Or, aujourd’hui personne ou presque ne peut se targuer d’obtenir de telles performances » confie Philippe Macquart. Par ailleurs, le crédit d’impôt en faveur des économies d’énergie et du développement durable, qui concerne évidemment les menuiseries, devient plus exigeant, et ce dès 2009. En effet, les fenêtres ou portes-fenêtres composées en tout ou partie de polychlorure de vinyle (PVC) y ouvrant droit doivent afficher un coefficient de transmission thermique (Uw) inférieur ou égal à 1,4 watt par mètre carré Kelvin (et non plus 1,6 W/m2.K) à partir du 1er janvier 2009. Les menuiseries aluminium doivent afficher un coefficient de 1,8 pour ouvrir droit au même avantage fiscal. Ces contraintes soulèvent des interrogations chez les entrepreneurs à la recherche des meilleures solutions à proposer à leurs clients.

Sachez que selon "l’Etude RT 2005 du couple Uw/Sw des fenêtres", réalisée par le bureau d’études thermiques indépendant Tribu Energie pour l’UFME, l’influence du coefficient de transmission thermique des fenêtres (Uws) est prédominante. En effet, la diminution du Uw de 1 W/m2k permet d’économiser plus de 5 % sur la consommation d’énergie primaire du bâtiment. La mise en œuvre des menuiseries extérieures a une importance significative sur la consommation d’énergie primaire du bâtiment dans son ensemble (Cep). Le coefficient mesurant les apports solaires de la paroi vitrée d’une fenêtre (Sw) intervient en deuxième ordre dans les économies d’énergie. Il est constaté que le passage d’une fenêtre avec un Uw de 1,8, à une fenêtre très performante (équipée d’un double vitrage ou d’un triple vitrage) permet un gain de consommation d’énergie de 3 à 12%.

Quant au facteur solaire Sw, il autorise des gains sur le Cep de 1,5 à 5 % en moyenne. Le meilleur choix serait donc en fonction du couple Uw / Sw avec le Uw le plus petit possible. Le Sw sera déterminé selon la situation géographique et de l’exposition de l’habitat. Alors si l’aluminium – qui est conducteur - présente de grosses lacunes par rapport au PVC, les fenêtres mixtes lui permettent de tirer son épingle du jeu.

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