La 3e édition des rencontres de l'innovation d'Aluminium France a réuni les industriels du secteur autour, entre autres, du thème " Innover dans la filière pour répondre aux enjeux économiques et environnementaux ".

Morceaux choisis.

Pour l'architecte Lionel Blancard de Léry, " l'habitat de demain, connecté et numérique, va aussi devenir autonome en énergie et en eau. Et dans cet espace modulaire et transformable, l'aluminium trouve tout son intérêt. " Surtout avec l'arrivée de la future réglementation E+C-. " Recyclable, léger et à faible empreinte carbone, l'aluminium est bien placé ", souligne Mickaël Thiery, chef du bureau de la performance environnementale des bâtiments (DHUP). Car l'ambition est de poursuivre sur les performances environnementales (réduction des émissions de gaz à effet de serre) et énergétiques (recours aux EnR sans relâcher l'effort sur sobriété/efficacité). " De l'expérimentation en cours réunissant 74 bâtiments (plus de 400 attendus d'ici fin 2018), il ressort une montée en qualité et compétences continue ", note Mickaël Thiery.

Le recyclage, un atout

Autre point évoqué : le recyclage (47 % de l'aluminium consommé en France est recyclé). Si le recyclage des chutes de production, avec RPT, est bien organisé, il n'en va pas de même pour la prise en charge des menuiseries en fin de vie. Il faudrait en effet mettre en place une approche commune, promouvoir l'aluminium recyclé (il est recyclable à l'infini) et le filage en France. " On démonte de plus en plus de façades en aluminium ", indique François Gillardeau, président de la commission environnement du SNFA. " Pour une utilisation locale, nous avons tout intérêt à recycler l'aluminium en fin de vie. Ce sera très intéressant pour nous, menuisiers et façadiers ".