318 VMA
AVRIL - MAI 2025 | V&MA 318 | www.verre-menuiserie.com 46 Actualités | Face-à-face e Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) a inauguré le 28 mars à Marne-la-Vallée, Achille , un laboratoire, cofinancé par le Programme France 2030, la Région Île-de-France et le CSTB, qui permet de tester la résistance et la durabilité des systèmes de fixation et de leurs supports, points névralgiques de la sécurité des bâtiments. Intégrant des moyens d’essais ultraperformants, adaptés à tous les matériaux, traditionnels ou émergents, à faible empreinte carbone notamment, Achille est unique en Europe. « Nous adaptons nos équipements en fonction des demandes, en tenant compte de l’évolution du climat. Par exemple, nous pouvons vérifier le comportement des produits en cas d’écart significatif de température. Pour baisser l’empreinte carbone du bâtiment, il faut augmenter la durée de vie des produits, c’est pourquoi nous nous intéressons au vieillissement mécanique et réclamons la création d’une classe de certification des fenêtres à 20 000 cycles, qui équivaudrait à un usage pendant plus de 30 ans, à raison de deux mouvements par jour », déclare Hubert Lagier, directeur division baies & vitrages au CSTB. Autre sujet de préoccupation : le vieillissement du PVC en "climat sévère". « Le CSTB a investi dans une enceinte spécifique afin de vérifier le comportement du PVC en situation de "climat sévère". La norme prévoit le vieillissement du PVC en situation de climat modéré, mais les industriels anticipent le changement climatique, d’ici 20 ou 30 ans, les conditions seront di érentes », poursuit-il. Pour rappel, le CSTB instruit les dossiers en vue de la délivrance des Avis Techniques des fenêtres PVC et aluminium, à rupture de pont thermique, par exemple. Le FCBA se chargeant des fenêtres en bois. Le CSTB qualifie les produits suivant la certification NF Fenêtres et blocs-baies PVC et aluminium RPT qui garantit la constance du niveau de qualité de la production. La norme impose aux fabricants de disposer d’un système qualité organisé et de moyens d’autocontrôle régulièrement audités par le CSTB, de manière à vérifier la conformité de la production aux spécificités des règles de certification NF 220. « Le but de la marque NF est d’assurer au consommateur qu’il achète une menuiserie de qualité dont les performances sont réellement celles a chées sur l’étiquette du produit. Il s’agit d’une démarche volontaire, nous incitons nos adhérents à s’y engager car elle leur permet de contrôler la qualité en permanence et d’éviter les dérives », rappelle Philippe Macquart, délégué général de l’UFME. Côté tendance, Eric Fromentin, directeur développement produit Hydro Building Systems France (Technal, Sapa, Wicona), remarque « une demande de plus en plus insistante pour la réalisation d’essais complé- mentaires afin de s’assurer que les produits répondent bien aux exigences, par exemple l’exposition des matériaux à l’ensoleillement naturel ou artificiel, ou encore en matière d’endurance afin de vérifier la tenue des produits dans le temps ». Le Groupe Hydro dispose de trois chambres climatiques pour la vérification du comportement des matériaux, d’un laboratoire d’essais acoustiques, d’un robot (un bras spécifique) qui teste les cycles d’ouverture/fermeture, en plus des bancs AEV et mécaniques. Laboratoires internes Les gammistes internalisent des équipements de tests et contrôle. « Chez Rehau France, nous avons fait le choix stratégique de disposer de nos propres laboratoires d’essais, situés directement sur nos sites de production et de développement. L Centres d’essais & contrôle qualité au cœur des réacteurs Les unités de production ne peuvent plus se dispenser de s’équiper de laboratoire et d’outillages pour réaliser leurs propres tests, sauf à manquer de réactivité et de vigilance. ©Rehau Laboratoire d’essais à Courmelles (Aisne) du Groupe Hydro ©GroupeHydro
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