VMA 316

DÉCEMBRE 2024 | V&MA 316 | www.verre-menuiserie.com 32 Actualités | Face-à-face a formation aujourd’hui pâtit de la situation écono- mique, nous enregistrons moins de demandes alors que les entreprises devraient profiter de ce moment opportun pour former leurs collaborateurs », regrette Philippe Macquart, délégué général de l’UFME. Acteur au service du développement des formations profession- nelles qualifiantes, l’UFME a notamment participé à la rédaction des programmes du CAP Menuisier fabricant. « Le ministère de l’enseignement professionnel vient de nous solliciter pour lemettre à jour, nous devons introduire les notions de commandes numériques, mais aussi d’écoconception, de recyclage, etc. », annonce-t-il. L’UFME participe également à la refonte des classifications professionnelles dans la convention collective. « Nous essayons de construire une cohérence dans les chemins proposés pour amener les salariés vers de nouvelles compétences et faire reconnaître celles-ci », ajoute Philippe Macquart. Dans le secteur du verre, la FFPV est également aux commandes. « Nous agissons à plusieurs niveaux, nous accompagnons les jeunes à la compétition des métiers dans le cadre des Worldskills, nous nous battons aux côtés de l’Éducation nationale et des régions pour le maintien des filières verre au sein des lycées et pour faire connaître nos métiers afin de remplir les classes, et en matière de formation continue, notre entité FFPV Conseil & Formation propose chaque année une cinquantaine de stages de deux jours (sur des thèmes comme la connaissance des produits verriers, la découpe du verre, l’audit CEKAL, etc.) », déclare Tony Binard, président de la FFPV. Des formateurs bénévoles, souvent d’anciens collaborateurs retraités, passionnés par le produit verrier, dispensent les cours en présentiel ou à distance. « Nous projetons de développer ces formations en 2025 qui rencontrent un vif succès auprès des adhérents miroitiers et des non adhérents, menuisiers façadiers », précise Tony Binard. RSE & bas carbone Les industriels s’e orcent d’adapter les parcours aux besoins des entreprises. Car en formation initiale, certes, les programmes évoluent, mais pas assez rapidement semble-t-il. Tony Binard pointe « certains décalages entre les programmes et la réalité de l’activité en entreprise », ainsi que « l’absence de machines dernière génération dans les établissements ». Les lycéens découvrant ces outils lors des stages qu’ils e ectuent en entreprise. L’un des enjeux des prochains mois sera également de former les collaborateurs des menuiseries industrielles aux sujets RSE et bas carbone. « Les entreprises doivent à la fois décarboner leurs process et les matériaux, nous réfléchissons donc à des modules très courts, agiles, faciles à déployer en présentiel ou à distance, sur ces thématiques », fait savoir Samuel Richard, directeur adjoint du centre de formation Novéha, en charge de l’animation de l’associationMenuiserie Avenir, qui regroupe les principaux acteurs de la menuiserie industrielle de l’ouest de la France. «L La formation, au centre de toutes les attentions Les industriels s’emparent du sujet via leurs organisations professionnelles ou en interne afin de développer les compétences qui répondent à leurs besoins, en veillant à adapter les contenus suivant les évolutions du secteur. ©Noveha Philippe Macquart , délégué général de l’UFME ©SolangeGrenna Tony Binard , président de la FFPV ©FFPV Séance de formation Noveha avec un casque de réalité mixte

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