VMA 305
FÉVRIER - MARS 2023 l V&MA 305 l www.verre-menuiserie.com 64 opérateurs (empreintes digitales laissées, étiquette oubliée, cale liège égarée, etc.), soit à la fabrication même du verre avec par exemple la forme d’incrustations ou de rayures. L’intérêt du scanner qui vient véri- fier la conformité du produit est d’intervenir immédiatement et de stopper la fabrication sur la ligne de fabrication. Une intervention qui peut se faire également dès la table de coupe où peuvent être disposés des scanners horizontaux qui informent en temps réel de laqualitédesproduits. Leprincipe : êtreprécis et communiquer le plus en amont possible les informations dans un échange constant d’informations entre le scanner et les outils de fabrication. « Cette solution de vérification sur les lignes qui consiste en un contrôle qualité est assez ancienne, mais ce qui a changé au fur etàmesuredesannées,c’est lemodededétection des défauts qui s’est très largement amélioré » , rappelle François Ausset, président de Covadis. «Deplus, l’envoientempsréeldesdon- nées permet in fine d’établir des statistiques sur la production, mais aussi de déterminer dès le départ grâce au scanner une qualité de fabrica- tion. Cet outil travaille en effet par rapport à des données de qualité qui peuvent être paramétrées suivant le type de client et l’exigence désirée par rapport auproduit final. Ce que permet ce scan- ner, c’est d’établir une hiérarchie dans ladétection. Dans tous les cas, le contrôle en amont des pro- duits des fournisseurs permet d’avoir la certitude de livrer des produits qui sont conformes en aval » . une entreprise, réaliser de bout en bout un projet de digitalisation qui peut aller jusqu’à la phase de l’interface software. Actuelle- ment, MWSC développe trois marques : Wayzz pour l’industrie du béton, TrackIt pour le secteur du transport, et enfin Glass connect pour celui du verre. Considé- rant qu’il fallait développer une solution dédiée pour le monde de la miroiterie, l’en- trepriseaainsimis aupoint une solutiondigi- tale pour optimiser la gestion des agrès, mais aussi leur planification. Des consom- mables qui sont soumis à de la perte, voire à du vol, et qui se doivent d’être mieux pilotés. Géolocaliser et scanner pour optimiser la production Mais loin de faire de la simple traçabilité de vice à partir d’une balise fixée sur les chariots, il s’agit également de s’en servir comme d’un véritable objet permettant de fournir des informations essentielles sur l’usage, et donc la rentabilité. « Nous partons de l’agrès et de son besoin de pilotage pour remonter sur la partie métiers » , explique Grégory Cladera, directeur des opérations chezMWSC. « La solutionGlass connect n’est pas là pour seulement tracer, elle est aussi utile pour optimiser une tournée. A terme, avec les prochainsdéveloppements,labalisedonnerades informations sur l’usage et dans une seconde étape à venir sur la manière de mieux optimiser le planning de livraison. L’agrès deviendra en définitive une pièce maîtresse pour analyser la productivité d’une entreprise » . MWSC, jamais à cours d’idées, est actuellement en train de développer une quatrième solution de logistique de matériels, cette fois pour le secteur de l’environnement et la gestion des bennes de déchets. Avec une prévision de commercialisation dès cette année. Améliorer les process en capitalisant sur la dématérialisation, c’est aussi contre toute attente le rôleduscannerdestinéà l’industrie duverreplat proposépar la sociétéallemande Viprotron. Distribué en France depuis 8 ans par la société Covadis, cet outil qui n’est pas nouveau sur lemarché a toutefois évolué ces dernières années pour s’intégrer à tous les fabricants de lignes. Le principe est simple : le scanner comprend une caméra d’un côté du verre et une projection de l’autre côté sous la forme d’un spectre de lumière. La caméra qui réceptionne différents types de rayons lumineux va alors effectuer une analyse des différents défauts du verre, dus soit aux La dématérialisation au service de la relation clients La qualité, toujours, c’est aussi le leitmotiv de la société vendéenne Louineau, spécialiste des équerresde fixationet desprécadrespour fenêtres. Elle a ainsi développé des outils, non pas pour gérer son outil de production, mais pour renforcer ses liens commerciaux avec ses clients. De la communication en bonne et due forme mais toujours basée sur des supports numériques. C’est le cas de la plateforme Mes Devis qui consiste en un configurateur dédié aux entreprises de pose leur permettant de passer cinq produits au crible des prix : la cornière filante, le précadre de fixation, l’habillage, les pièces d’ancrage mur-rideau, et enfin le précadre en bois Precwood. D’ici avril prochain, deux nou- vellesoptions seront durestedisponiblesavec le chiffrage du précadre d’étanchéité stan- dard en version trois côtés pour les portes et avec intégration de volets roulants. La plate- forme mise en ligne il y a six ans a été retra- vailléedeuxans enarrièreavecunenouvelle ergonomie simplifiée. « Ce qui est novateur, c’estqueleclientestdésormaisautonomesurson chiffrage, alors qu’auparavant, nos services commerciaux prenaient enmoyenne cinq jours pour traiter un devis manuellement » , précise OcéaneSarrazin, chargéede communication chez Louineau. « Aujourd’hui, 65 % des devis chantier passent par cette plateforme, avec Technique l Équipement Le scanner 3D de Viprotron distribué par Covadis, renouvelle l’exigence de conformité des produits verriers grâce à une détection à plusieurs niveaux de la qualité des produits, en fonction de l’exigence industrielle demandée ©Viproton-Covadis
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