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Chez CAIB, les actions de progrès sont multiples. Tout d’abord à l’égard des salariés au travers de l’employabilité et Ainsi, Ryko fournit un gestion- naire dédié aux analyses de production. « Intégré dans la machine, il permet au client de récupérer des données sur diverses périodes (journée, semaine, mois), afin de se situer par rapport à l’appro- visionnement par exemple » , ajoute Alexandre Giraud. « L’optimisation en matière de sécurité et ponctuelle des postes s’y sont greffées » . De son côté, Bottero a développé des systèmes de stockage pour diminuer l’encombrement et pouvoir stocker dix fois plus de verre. « Nous assistons à une grande optimisation des matières premières grâce à l’implantation de classeurs plus ou moins automatisés » , précise Éric Mercier. « Aupa- ravant, s’équiper n’était pas prioritaire ou bien l’installation était décalée dans le temps, mais aujourd’hui les industriels sont équipés. Si cette tendance baisse un peu dans les entre- prises d’envergure, elle touche maintenant davantage les socié- tés de taillemodeste. Toutefois, s’agissant d’une enveloppe budgétaire importante, ce type d’équipement n’est pas acces- sible à tout le monde » . TECHNIQUE I Équipement V&MA n° 289 44 I JUIN - JUILLET 2020 I www.verre-menuiserie.com Crédit Photo :CharlesMarion L’usine dernière génération 4.0 d’Atlantem à Saint-Sauveur-des-Landes (35) dédiée à la fabrication des menuiseries AM-X : une conception industrielle organique pour une optimisation entièrement automatisée des flux de production 100 % en ligne droite et systèmes logistiques à la pointe de la technologie Doté d’un transstockeur de 1 300 cassettes depuis 2015, Castes Industrie réfléchit à en acquérir un deuxième et à construire un second bâtiment Crédit Photo :MaineCastes Industrie de la diminution de la pénibilité, l’entreprise axe ses démarches vers la simplification des pro- cess et la transitique pour sup- primer les manutentions et les ports de charges (l’unité CAIB 2 emploie de plus en plus de personnel féminin). « L’automatisation des tâches n’est pas seulement une démarche de productivité, mais il s’agit de redonner des tâches valorisantes aux opérateurs » , soulignent Jean-Marc Privé, directeur industriel, et Sylvain Fonteneau, responsable pro- duction chez CAIB. « Ils n’ont pas qu’une simple tâche de sur- veillance, mais sont également impliqués dans la correction des aléas et les démarches d’amélio- ration. C’est un gage de qualité, l’opérateur se concentre davan- tage sur le contrôle qualité ; une tâche plus enrichissante. L’unité CAIB 2 plus récente et plus moderne (création en 2012 et extension en 2017), dispose d’un transstoc keur de 2 000 alvéoles