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c’est la rentabilité des capitaux investis. Éric Mercier, respon- sable commercial chez Bottero France, constate une grande mutation sur la gestion des matières premières. « En 25 ans, nous avons décuplé l’offre qui est passée de 15 à 20 variétés de verre à 120/130 » , observe- t-il. Paolo Ducci, gérant de Dumatek et agent pour Forel, témoigne de cette évolution dans l’industrie du verre avec les ateliers 4.0. « Modulaire selon la configuration de l’usine, l’auto- matisation réduit les risques et dangers pour les opérateurs, lesquels basculent sur le contrôle qualité ou des postes moins ris- qués » , juge-t-il. « Et si la France est un peu moins réceptive que les autres pays européens, aujourd’hui les entreprises s’équipent » . UNE RÉPONSE MULTIFACETTE Face à cette situation, les indus- triels ont relevé les manches. tivité, maintenir le niveau de qualité des services et des produits, fiabiliser les données et la traçabilité font partie des besoins de toutes les entreprises et se développent de plus en plus. Incontournable pour les appro- visionnements, l’EDI est l’un des outils les plus importants dans la gestion des achats. La production, elle, est le domaine de la business intelligence, outil qui mesure en temps et en heure où en est la production, la courbe de productivité ou la charge machine » . A la clé, une réactivité immédiate. De son côté, Dominique Bossu, PDG chez KeM-Tech, estime que « l’optimisation dépend des entreprises, grandes, moyennes et petites. Les ateliers sont davantage robotisés et il se vend de plus en plus de robots. D’ailleurs, et c’est surprenant, la crise du coronavirus a été un accélérateur en lamatière. Résul- tat, les ventes ont progressé de 10 % » . Ce qui compte aussi, TECHNIQUE l Équipement V & MA n° 289 I JUIN - JUILLET 2020 I 43

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