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linéaire. « Demême, nous avons développé une nouvelle filière pour un montant plus large et plus bombé destiné à accueillir le moteur tubulaire » , précise Stéphanie Lefebvre, directrice générale. « Ce qui entraîne des investissements, la formation des salariés et ralentit la pro- duction. En revanche, la découpe laser est sous-traitée juste à côté ; une organisation bien rôdée » . Nouveaux équipements aussi chez DC Design et Conception et Art & Portails. La première entreprise s’est équi- pée d’une machine de découpe laser l’an dernier pour faire face à la demande de personnali- sation. « Elle apporte aussi une plus grande souplesse dans la production » , ajoute Stéphane Demaret. « Forcément, nous avons réorganisé l’atelier pour l’installer. Les choses tournent et induisent des changements » . La seconde a investi voici deux ans dans une machine de découpe à jet d’eau pour traiter les parements en pierre, vitrage, polycarbonate, inox et alu- minium. « Nous souhaitions bénéficier d’une plus grande souplesse » , note Christophe Lienhart. « Nous n’avons pas eu besoin de tout bousculer mais juste lui faire une place dans l’atelier » . Enfin, Isabelle Bernardet, direc- trice chez RD Production souli- gne : « nous n’avons pas acquis de nouveaux équipements, mais aménagé l’atelier pour être plus compétitifs et le rester » . Mis à part un nouveau transstockeur bientôt opérationnel. PAS DE NOUVELLE ORGANISATION En revanche, chez Distral on ne constate pas d’influence particulière sur les process de fabrication ou l’organisation des ateliers. « Notre philosophie est que l’évolution des produits soit en grande partie, adaptée aux une machine de découpe laser, pour ne plus sous-traiter, et développé deux filières pour la motorisation invisible, une pour Cardin, l’autre pour Somfy » . Pour Lucien Ageneau, il s’agit d’adapter les outils. « C’est ce que nous avons fait sur la ligne d’extrusion pour les granulés de Loryza ». Chose entendue chez CFP : « cette évolution change notre manière de travailler » , observe Pascal Blais. « Elle entraîne une gestion différente de la production, influe sur les délais, nous conduit à nouer des partenariats avec des entre- prises extérieures » . Stratégie inverse chez Cadiou Industrie qui a internalisé la découpe laser et le laquage il y a deux ans. « Nous avons acheté une machine de découpe laser et réorganisé l’atelier en lean management » , détaille Katell Gaiffas. « Outre la possibilité d’apprendre un nouveau métier, cela nous apporte davantage de réactivité et permet de proposer 25 coloris sans plus-value » . Chez Gypass, les diverses nouveautés demandent une programmation spécifique pour s’intégrer dans une production RÉORGANISATION DES ATELIERS Reste à savoir si ces nouveau- tés induisent des changements dans les ateliers, acquisition de nouvelles machines, adaptation des lignes de production, réor- ganisation. S’équiper ou réamé- nager le site est une question pertinente car il convient de tenir compte de l’investissement et de sa rentabilité. « Chez GYT, nous n’avons rien réorganisé mais gagné du temps en pro- duction » , explique Michaël Humeau, directeur marketing et commercial. «Nous avons acheté TECHNIQUE I Équipement V&MA n° 287 50 I FÉVRIER - MARS 2020 I www.verre-menuiserie.com Crédit Photo :Geplast Geplast lance Brizä, un concept de remplissage pour portails et clôtures. Alliant le PVC, l’aluminium et le Loryza (alternative au bois fabriquée à base de cosse de riz), il garantit robustesse, modernité et esthétique. Les lames sont modulables en "S" ou en «"C", pour changer l’aspect de la clôture Crédit Photo :Gypass Outre la gamme Oxygen (photo), très épurée sans traverses, ni montants, Gypass propose des portails avec des ajouts de tôles perforées, pierres ou verres. De même, la motorisation invisible est disponible sur les portails battants Crédit Photo :MaineClôtures Maine Clôtures (groupe Maine) redore l’image du portail en PVC avec des modèles de la collection Actuelle intégrant des découpes laser. Ici le portail Morphée