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conjoncture, les gens sont dans l’attente » . Quant à René Burgermeister, président fon- dateur de RB Développement (marque Aluconcept), il est catégorique : « à cause de la dégradation des prix tirés vers le bas, le marché est compli- qué » , regrette-t-il. « Il est plutôt mature et je ne pense pas qu’il progresse » . depuis deux-trois ans, le démo- cratise, le banalise » . Nicolas Garnerone et Virginie Coquille constatent : « il y a quelques années, nous avons perdu des clients partis vers des fabri- cants portugais ou espagnols. Certes, la différence de prix est notable, mais les délais sont beaucoup plus longs et doublés en cas de problèmes à la livrai- son. Résultat, certains clients reviennent vers les fabricants français » . Une mouvance qui mène à l’internationalisation du marché. « Elle passe par l’arrivée de fabricants européens du Sud et de l’Est avec une offre compé- titive et de bonne facture » , relève Clément Rohée, respon- sable accès chez Somfy France. « Une offre mieux structurée pour les industriels espagnols et portugais » . Quelques professionnels ont, toutefois, des avis plus nuan- cés. C’est le cas de Christophe Léopold, directeur commercial chez Distral : « je n’ai pas l’im- pression que le marché soit moins bon. Cependant, je remarque que les particuliers multiplient les devis. Ils passent de un ou deux à trois ou quatre, et ont de plus en plus de mal à se décider. Ils approfon- on soigne les abords de cet espace de vie » , remarque-t-il. « C’est un des derniers chantiers de la maison » . Xavier Dabin, directeur commer- cial et marketing La Toulousaine, souligne : « de ce que l’on entend, le marché progresse de 3 % en volume cette année. Mature depuis 2016-2017, ato- misé, il est le terrain de jeu de nouveaux acteurs, notamment portugais, très présents sur tous les fronts, GSB, poseurs professionnels, négoce, Internet, proposant des produits à bas prix vendus en GSB et chez certains installateurs. La GSB qui s’approprie cet univers dissent leurs recherches sur Internet ; conséquence, le temps de réflexion s’allonge » . De son côté, Dominique Hallouin, directeur commercial et marketing du groupe Maine, observe « une légère progres- sion, mais il reste plutôt étal. Car le moral des consomma- teurs n’est pas au beau fixe. A cause des incertitudes de la MARCHÉ I Enquête V&MA n° 284 104 I AOÛT - SEPTEMBRE 2019 I www.verre-menuiserie.com Horizal étoffe la collection Anodik de nouveaux portails anodisés, spécificité de la marque. Ils déclinent un remplissage composé d’une lame très fine de 20 mm horizontale, laquée ou anodisée (aspect métallisé de l’aluminium) et de lames de différentes dimensions L’entreprise Roy a enrichi son offre avec le portail Royal, désormais disponible en 4,5 m pour le battant et jusqu’à 5 m pour le coulissant. S’y ajoutent quatre remplissages : lames persiennées ou vénitiennes, tôle avec découpe laser motif colibri ou labyrinthe Le portail Nanda de Sothoferm, qui se décline en portillon et en clôture, permet la personnalisation au travers de 5 motifs standards comme le carré et différents formats, pleins ou évidés Crédit Photo : Sothoferm Crédit Photo :Roy Crédit Photo :Horizal Portail à cadre intégré chez Socredis Socredis a enrichi sa gamme Ileo avec le portail à cadre intégré. Déjà assemblés, les profilés PVC/aluminium permettent ainsi une réalisation de la structure du portail par simple assemblage mécanique. Adaptée aux portails battants et coulissants, la gamme se caractérise par un débit en coupe droite de tous les profilés, une liaison par assemblage mécanique, un remplissage en panneau de 24 mm, des profilés aluminium + PVC sertis ou clippés par Socredis, l’utilisation des quincailleries standards du marché, le recouvrement des liaisons montant/traverse assurant le masquage des coupes, etc. Le portail et portillon (ci-dessus) Ileo de Socredis est compatible avec quatre types de barreaudage. Il existe en deux coloris (blanc et beige) mais aussi en version plaxée (deux tons) Crédit Photo :Socredis