Actuellement, les transformateurs et les entreprises de montage œuvrant dans le secteur du verre doivent relever le défi de découper et manipuler des vitrages de plus en plus lourds.
Plusieurs solutions les y aident. Tour d’horizon.
Depuis octobre 2024, Vincent Ausset est le nouveau PDG de Covadis (cf. VMA 317 - p.8), société localisée à Vendargues (34) reconnue pour la distribution d’équipements, outillages et consommables destinés à l’industrie du verre plat, représentant aujourd’hui de nombreuses marques référentes, ce qui lui permet d’observer les tendances du marché…
« Par rapport aux équipements, les industriels ont la volonté d’investir et misent beaucoup sur une reprise de l’activité. Les investissements en machines se portent assez bien avec un grand dynamisme en termes d’affaires. Les groupes rachètent des indépendants et se consolident. Les industriels s’organisent pour être de plus en plus polyvalents », relève Vincent Ausset.
L’activité immobilière étant moins soutenue cette année, la plupart des grands acteurs verriers en profitent pour moderniser et réorganiser leur atelier de production. « Ils veulent être prêts lorsque le marché va reprendre », affirme Xavier Le Lay, responsable Manutention GK Techniques qui vend ou loue en France du matériel de manutention aussi bien au grand façadier qu’à la petite menuiserie animée par deux personnes.
Chaque entreprise présente des besoins différents, mais leur problématique reste la même : les plus petits volumes de vitrages manipulés pèsent entre 150 et 200 kg pour culminer à 500 kg, voire davantage, avec les verres de grandes dimensions. « Les architectes conçoivent des bâtiments embarquant des menuiseries de plus en plus grandes et la part des triples vitrages s’avère toujours plus importante dans les constructions », constate Jean-Marc Auger, responsable Grands Comptes Bohle France.
Retirer de la pénibilité aux opérateurs
© Bohle - D.R. - Véritable classique signé Bohle, la ventouse à pompe BO 601 de Veribor® supporte des charges jusqu’à 120 kg
Fort de ses 70 ans d’expérience dans la technique du vide, Bohle facilite le levage, la manutention et le transport du verre tout en accordant une attention particulière à la sécurité et à l’ergonomie. Avec sa marque Veribor®, Bohle a mis au point une nouvelle ventouse à accumulateur qui met fin à la fastidieuse utilisation manuelle pour les opérateurs. « L’aspiration se fait désormais par simple pression sur un bouton et le repompage est même entièrement automatique », précise Jean-Marc Auger. Bohle propose même d’améliorer les ventouses à pompe manuelle en les équipant d’une pompe électrique, l’échange entre les deux s’effectuant en quelques secondes.
« Les entreprises ont tendance à améliorer l’ergonomie aux postes de travail et à traiter les pénibilités. Ce sont en général les investissements qui sont faits avant les autres », remarque Jean-Marc Boisson, ingénieur technico-commercial chez le fabricant vendéen de matériel ergonomique MZR.
« Ce phénomène est maintenant bien ancré dans l’esprit des chefs d’entreprise. Nous le voyons surtout par rapport aux dossiers que les clients remplissent avec la Carsat pour obtenir les aides à la pénibilité, leur permettant de se procurer à moindre coût du matériel d’aide à la manutention », observe aussi de son côté Xavier Le Lay.
Concrètement, la Carsat a mis en place l’aide FIPU. Elle s’obtient sur dossier et uniquement avec une liste d’équipements éligibles. « Les entreprises sont remboursées, sur facture de 70 % de leur investissement », indique Jean-Marc Boisson. Notons que 200 M€ dédiés à l’aide FIPU n’ont pas été consommés, soit 80 % du budget prévisionnel alloué aux entreprises : l’occasion de se rapprocher de sa Carsat et de déposer un dossier… Quelques mois plus tard, les subventions arrivent.
En ce moment, la tendance pour diminuer la pénibilité se reporte sur l’achat de palonniers, de chariots de levage manuels, robots de pose ou mini-grues…
Palonniers : compacts et légers
Les clients étant très friands des appareils compacts, légers, pratiques à manipuler et à transporter, les palonniers compacts ont la cote. GK Techniques propose le DSA2 : un palonnier monoventouse très léger qui peut embarquer une charge de 300 kg. Dans le même style, le DSL2 prend jusqu’à 450 kg de charge. Lui aussi bien apprécié des utilisateurs, le DSKEB2 est encore plus costaud : jusqu’à 750 kg.
© GK Techniques - D.R. - Après le Winlet 375, voici le Winlet 400. En option, un double bras télescopique pour monter l’axe des ventouses à près de 3,60 m
« Il est important de noter que les deux premiers appareils pèsent entre 35 et 40 kg à vide. Et dans sa version 4 ventouses, le DSKEB2 se situe aux alentours des 60 kg. Par comparaison, nos confrères diffusent des appareils pesant autour des 80 kg. 20 à 30 kg d’allègement sur une machine, cela compte pour un opérateur. Ce moindre poids permet aussi d’optimiser le travail de la grue de levage qui va devoir soulever l’ensemble sur le chantier », argumente Xavier Le Lay chez GK Techniques.
Covadis distribue les produits sur mesure d’un fournisseur nommé Elephant, capable d’adapter n’importe laquelle de ses solutions de manutention aux plateaux de verre Jumbo (6 m x 3,21 m) ou à des éléments verriers plus petits. Elephant propose des systèmes de rotation ou de basculement du verre, en automatique ou en pneumatique, pourvus de moteurs plus ou moins rapides.
Pour sa part, Atis développe des manipulateurs pneumatiques auto-équilibrés qui s’adaptent facilement aux différents environnements de travail et apportent un confort d’utilisation. « Ils sont naturellement indiqués pour les chargements et déchargements de lignes verticales et lors des opérations de découpe ou même de trempe. En moyenne, la charge est de 150 kg à 250 kg. Mais elle peut être étudiée pour différents usages », indique Sabine Nadeau-Cunin, gérante de Dumatek.
De son côté, RBB propose des solutions de potences avec palans et palonniers à ventouses. Le palonnier est généralement pneumatique ou électrique. Muni d’une batterie, il peut être autonome. De nombreux modèles existent – fixes ou avec rotation et basculement – et RBB étudie aussi des solutions sur mesure. « Chaque installation est étudiée selon le besoin du client final », expose la gérante de Dumatek.
Tecnocat a mis au point une potence mobile nommée CML. Originalité : elle est pourvue d’un réservoir de gravat qui lui sert de contrepoids. Associée à un palonnier à ventouse pneumatique avec système de descente intégré, elle permet de porter des vitrages moyens jusqu’à 200 kg. « Commercialisée par Accessoires Technique Glass (ATG), elle est particulièrement utile dans les ateliers de fabrication de fenêtres », remarque Sabine Nadeau-Cunin.
© MZR - D.R. - D’une capacité de 150 kg, le gerbeur élévateur de vitrage pour atelier Poly’lev, développé par MZR, permet de soulever, basculer, retourner et déplacer les éléments verriers
Toujours très demandé, le gerbeur élévateur de vitrage pour atelier Poly’lev développé par MZR offre une capacité de 150 kg et une hauteur de levée à 1 843 mm au centre des ventouses, rendant possible la manipulation des verres et des menuiseries finies. Il permet ainsi une mobilité dans l’ensemble de l’usine pour soulever, basculer, retourner et déplacer les éléments verriers.
Découper et trier le verre pour gagner en productivité
Turomas propose des tables de découpe pour le verre float et le verre feuilleté jusqu’au 12+12, demi plateaux ou grands plateaux. « Elles peuvent être combinées en ligne et peuvent même être assorties à un système de stockage automatique. Différentes dimensions sont possibles selon l’espace et le type de travail du client », précise Sabine Nadeau-Cunin, gérante de Dumatek.
RBB propose des scies verticales pour la découpe du multifeuilleté jusqu’à 80 mm d’épaisseur et le verre coupe-feu. Deux dimensions se distinguent : la DK6000 pour les feuilles de verre PLF 6 m x 3,21 m qui coupe horizontalement et verticalement et la DK3600 pour les feuilles de verre DLF.
© VMA/A.B. - La découpe de verre de sécurité feuilleté n’a jamais été aussi rapide avec le ProLam LSR développé par Hegla, qui avec sa nouvelle technologie de découpe au laser assure une augmentation de la productivité de 20 % en termes de débit de verre
Évoluant dans l’univers de l’automatisation du verre plat, la société allemande Hegla bénéficie d’une solide réputation, conceptrice notamment de machines et équipements pour la coupe, la manutention et le stockage du verre.
Hegla France conçoit aussi de nouvelles tables capables de couper du verre à 0,5 mm d’épaisseur. « Notre confrère Glaston a développé une ligne VI pouvant assembler un triple vitrage comportant deux verres de 4 mm et un verre central de 0,5 mm. Et ce triple vitrage renvoie pratiquement au poids d’un double vitrage », se réjouit Daniel Kolopp, dirigeant de la filiale française.
Des clients communs de Glaston et Hegla sont très intéressés, surtout en Suisse et en Allemagne où le triple vitrage est très utilisé. Encore faut-il être capable de couper du verre de 0,5 mm d’épaisseur, extrêmement fin et fragile pour transformer ce vitrage. Hegla a relevé le défi avec succès. Il s’agit à présent d’intégrer directement ce verre de 0,5 mm dans les systèmes automatisés pour pouvoir le livrer automatiquement sur les lignes VI. « C’est un gros travail : il y a beaucoup de tests et de nombreux développements », affirme Daniel Kolopp.
Hegla France œuvre aussi à la réduction des épaisseurs du verre feuilleté 2 x 2, continuant parallèlement d’automatiser son système de découpe laser pour le verre feuilleté. « Au niveau de la découpe, nous avons réduit le temps de chauffe de 80 % grâce au laser. Sur la même table, nous gagnons entre 20 et 30 % de productivité. Nous travaillons sur l’automatisation complète de la table qui devrait déboucher cette année ».
Chez Covadis, des tables de coupe très simples intéressent autant des ateliers importants que les plus petits désireux de disposer d’une petite table d’appoint pour découper des formes, mener des réparations, faire plus de croisillons… Les industriels reprennent en effet en interne des opérations qui étaient auparavant sous-traitées.
Sécuriser le verre après la coupe
© Covadis - D.R. - Fabriquée par CMS, la fileteuse automatique horizontale Proxima
Fabriquée par CMS et vendue par Covadis, la fileteuse automatique horizontale Proxima revient fort sur le marché. Elle permet de trancher à sec les arêtes dangereuses se trouvant sur les bords du verre après la coupe. Les disques à lamelles de cette machine renforcent donc la sécurité des opérateurs et évitent les départs de fissures depuis le bord du verre.
CMS a aussi imaginé Aura, une machine verticale d’abattage d’arrêtes à sec spécialement développée pour chanfreiner les bords sans utiliser d’eau. Aura peut être utilisée comme une machine autonome, en ligne avec une machine verticale. Elle peut être intégrée dans une ligne de double vitrage.
© Covadis - D.R. - CMS a imaginé Aura, une machine verticale d’abattage d’arrêtes à sec spécialement développée pour chanfreiner les bords sans utiliser d’eau
Aura est conçue pour répondre aux besoins des clients qui exigent une facilité d’utilisation, une installation rapide, une fiabilité et de faibles coûts de fonctionnement. L’opérateur charge le verre et lance le cycle d’usinage, la machine mesure automatiquement le verre entrant (hauteur, longueur et épaisseur) et usine le bord. Aura adapte également ses unités de fonctionnement à différentes épaisseurs.
Les fabricants de double vitrage intermédiaires souhaitant automatiser davantage leur process seront certainement intéressés par le robot d’enduction automatique imaginé par la société Battellino que distribue Covadis. Conçu pour automatiser le processus de scellement du verre isolant (soit avec du polyuréthane, soit avec polysulfure), il est adaptable sur n’importe quelle ligne de double vitrage existante et permet de réduire le temps de traitement en économisant les coûts de main-d’œuvre et en améliorant l’efficacité de la production.
Battellino est en train de développer le prototype d’une presse à gaz automatique qui se placerait avant son robot d’enduction et permettrait de remplir le vitrage de gaz au moment de son assemblage.
Chez Covadis, le laser portable de la marque finlandaise Sparklike est très demandé. Cet équipement permet de mesurer de façon non destructive la conductivité et la concentration en gaz dans les vitrages isolants. Plus performant que le classique spectromètre, il peut également fonctionner à travers les verres feuilletés et les verres à couches. Ayant affaire à des produits verriers de plus en plus techniques, les industriels jouent la carte de la qualité pour se différencier dans un marché tendu. Et le laser portable les y aide.
© MZR - D.R. - MZR Table emballage – basculante, monte et baisse, chez Glassolutions
En sortie d’atelier, les tables d’emballage de vitrages mises au point par MZR sont de plus en plus utilisées par les acteurs du double vitrage car elles offrent une meilleure ergonomie pour l’emballage individuel des doubles vitrages, surtout lorsqu’ils mesurent 2 m x 3 m.
Automatiser les ateliers et respecter la maintenance
Hegla France réalise les études d’implantation des machines avec ses clients pour leur adapter la meilleure solution, puis assiste à l’installation du process monté par les Allemands ou par les sous-traitants.
« Une installation vit entre 20 à 30 ans et elle doit fonctionner tous les jours. Nous sommes donc focalisés sur la maintenance des machines installées chez nos clients », souligne Daniel Kolopp.
© Hegla - Conçue par Hegla, l’installation de découpe automatisée Galactic pour verre float dispose d’une forte capacité d’accélération des entraînements linéaires électromagnétiques.
Elle est très adaptée à la découpe industrielle automatisée des gros volumes et s’intègre aussi aisément à une installation simple qu’à une ligne de découpe complexe
Hegla France met en place des pratiques pour garantir le bon fonctionnement des installations industrielles car une seule journée d’immobilisation sur une ligne de production verrière qui tourne à 3 postes engendre un manque à gagner de 40 000 €. « En 2025-2026, nous mènerons des inspections obligatoires et régulières avec nos clients pour planifier les maintenances, certaines sociétés étant un peu en déficit dans ce domaine-là. Nous voulons les accompagner pour les inciter à faire ce qu’il faut », annonce le manager France Hegla.
Constatant que le marché est un peu plus tendu en ce premier semestre 2025, Daniel Kolopp anticipe un repli d’environ 15 % du CA d’Hegla France par rapport à 2024. Et il travaille avec son équipe sur de nouvelles pistes, en particulier l’automatisation du tri du vitrage isolant (VI) pour les fabricants de verre. Il s’agit, à la sortie de la ligne VI, de trier et stocker le verre. « Au lieu de fabriquer dans l’ordre, ce qui met des contraintes sur la ligne VI, on peut fabriquer dans le désordre, trier en sortie de ligne, ce qui permet une souplesse de production. Sur les nouveaux projets d’installation en France, à l’horizon de 2, 3 ou 4 ans, le tri du VI est déjà intégré dans l’implantation », révèle Daniel Kolopp.
En France, il existe encore des sociétés très manuelles où la grosse part de la production est réalisée par un opérateur : il trempe le verre, le dépose sur un chariot, ramène le chariot de la ligne et le décharge manuellement… « Tout cela, à terme, va disparaître. Chaque fois que le matériel est amorti ou obsolète, le remplacement se fait par un automatisme. Tant que la machine amortie fonctionne, il n’y a plus de charge, seul reste le coût de l’opérateur. Et une fois la machine amortie, il n’y aura même plus d’opérateur à payer », analyse Daniel Kolopp.
MZR met également en place des lignes d’assemblage de complexes de vitrages. Mesurant 12 m de long, elles permettent d’assembler les doubles vitrages isolants, de poser les joints et les parcloses, notamment pour les verres de façade. Toutes les opérations sont menées à la suite les unes des autres, les éléments de vitrage se déplaçant sur des convoyeurs à rouleaux et des croix de levage permettant aux opérateurs de fixer les accessoires en ligne.
« À la demande de nos clients, MZR met au point du matériel sur mesure. Les verriers travaillent sur des investissements très lourds : certains atteignent plusieurs millions d’euros. Nous chiffrons régulièrement des équipements à leur demande. Mais il arrive que le passage à l’action financière soit plus délicat… », révèle Jean-Marc Boisson.
Lever et disposer les vitrages jusqu’à leur support
Pour mettre en place des vitrages grands et lourds sur les sites difficiles d’accès, les miroitiers recourent régulièrement aux compétences et aux équipements des entreprises de levage (ou levageurs). Mais, pour prévenir les accidents sur les chantiers, l’Union française des Miroitiers rappelle les bonnes pratiques à respecter…
© Union Française des Miroitiers - D.R. - Pour mettre en place des vitrages grands et lourds sur les sites difficiles d’accès, les miroitiers recourent régulièrement aux compétences et aux équipements des entreprises de levage (ou levageurs). Point crucial rappelé par l’Union Française des Miroitiers : la coordination doit être parfaite avec l’équipe de pose pendant le levage pour une totale sécurité
Les missions du levageur sont claires. Il lui incombe de réceptionner et de vérifier les vitrages et leur conditionnement (bon maintien des barres), puis de transporter les vitrages jusqu’au chantier. C’est également lui qui gère les problématiques d’accès depuis la voie publique, y compris les procédures administratives éventuelles.
Le levageur définit avec le miroitier le matériel de levage et de manutention le plus adapté en fonction des particularités du chantier (accès, dimension et poids du vitrage, altitude, etc.). Quant au miroitier, il communique les données essentielles à l’entreprise de levage : dimensions, composition et poids du vitrage, ainsi que le lieu de pose. Il doit préciser au levageur la nature de certains composants, notamment lorsque cela peut avoir une incidence à la manipulation. Par exemple, les verres revêtus d’une couche sur une des faces externes (couche dite “autonettoyante” ou “antibuée”) peuvent nécessiter des précautions particulières…
Point crucial : la coordination doit être parfaite avec l’équipe de pose durant le levage afin que le travail s’effectue en toute sécurité. Une fois le vitrage mis en position face au support, le miroitier installateur procède au calage, à l’aménagement final des feuillures… et guide le levageur jusqu’à la mise en place du vitrage dans son support. Lorsque le miroitier procède à la mise en place des dispositifs de maintien du vitrage (serreurs, parcloses), la mission du levageur s’achève.
Des chariots et des robots pour transporter et poser le verre sur les chantiers
Pour la manutention des vitrages sur le chantier ou dans l’usine, RBB a mis au point le chariot manuel CRV-250. D’une capacité de charge maximale de 250 kg et équipé d’un système de réglage hydraulique, il est distribué en France par Dumatek.
© Bohle - D.R. - Bohle a conçu le chariot Liftmaster B1 utilisable par une seule personne
Voulant déboucher sur une solution à la fois innovante, maniable, compacte et facile à utiliser, Bohle a imaginé le Liftmaster B1. Utilisable par une seule personne, ce chariot est pourvu d’un mât rotatif et inclinable. Il offre une capacité de charge de 180 kg.
Pour sa part, Ryko a développé le robot d’aide à l’installation de fenêtre Henri 1. Il est utilisé pour faciliter le processus de travail lors de la pose et du retrait des ouvrants de fenêtre. Les éléments d’ouvrant sont déplacés de manière stable et sûre vers la position de suspension au moyen d’une électrobroche alimentée par batterie et peuvent donc être installés sans aucun effort pour le monteur.
© Ryko - D.R. - Ryko a développé le robot d’aide à l’installation de fenêtre Henri 1
Henry 1 dispose d’une aide à monter les escaliers fonctionnant sur batterie. L’appareil a également été conçu de manière à fixer et détacher les portes de la maison. Le niveau d’enregistrement le plus bas est de 3,5 mm. La capacité de charge est de 125 kg.
Quelques nouveautés vont arriver chez GK Techniques. Courant avril-mai, la société Hoeflon va sortir une nouvelle version de son chariot transporteur sur chenille TCA. Et la nouvelle mini-grue C6 va faire l’objet d’un restylage. « D’autres nouveautés dans la gamme Hoeflon arriveront fin 2025, voire début 2026 », révèle Xavier Le Lay.
Pour sa part, Vincent Ausset souligne : « Nous commercialisons des solutions pour gagner de la place en hauteur et manipuler des verres aussi grands que possible. Nos potences à rallonges coulissent l’une sous l’autre. Certaines sont articulées pour agrandir leur rayon d’action. Nous sommes capables de trouver des solutions pour débloquer de nombreuses situations aux côtés de nos clients ».
Dynamique, le fabricant danois Winlet vient d’étoffer sa gamme de robots de pose avec le Winlet 400. Nouveauté sur ce modèle : il est possible, en option, d’obtenir un double bras télescopique pour gagner en hauteur de pose. « On peut monter à près de 3,60 m l’axe des ventouses, cet axe servant de référence pour les fabricants », informe Xavier Le Lay.
Également en option, la rotation motorisée est possible au niveau des ventouses pour faire du piquage : le vitrage peut être tourné de 0 à 90 degrés. L’intérêt de ces systèmes entièrement motorisés est d’apporter plus de confort et donc, forcément, plus de sécurité au travail pour les opérateurs.
La gamme Winlet propose aussi de nouveaux systèmes de radiocommandes sans fil que l’on retrouve aussi en location, notamment sur le Winlet 400. « Nous avons été agréablement surpris de constater que les clients se sont très vite attribués le système avec la radiocommande. C’est simple d’emploi. Ils ne sont pas gênés par le câble », indique Xavier Le Lay.
L’intérêt des robots de pose est de pouvoir se positionner sur le côté de la machine pour bien visualiser ce qui s’effectue. La radiocommande sans fil renforce cette liberté de mouvement.
Daucalis équipe ses collaborateurs d’exosquelettes et de solutions d’aide au levage
Créée en 2008 à Beaupréau-en-Mauges (49) par Christophe Gaboriau, la société Daucalis fabrique des menuiseries en bois pour les bâtiments patrimoniaux. Face aux défis qu’impliquent ces chantiers d’exception, comportant la fabrication et la pose de menuiseries monumentales, Daucalis vient d’investir plus de 40 000 € dans l’achat d’exosquelettes et d’équipements d’aide à la manutention. « Il s’agit à la fois de prévenir les risques de santé des collaborateurs et d’améliorer la qualité de vie au travail, tant lors de la pose des vitrages en atelier que sur le chantier », explique Christophe Gaboriau.
© Daucalis - D.R. - Face aux défis qu’impliquent les chantiers comportant la fabrication et la pose de menuiseries monumentales, Daucalis a investi dans l’achat d’exosquelettes et d’équipements d’aide à la manutention pour ses poseurs
Après plusieurs essais et en concertation avec ses collaborateurs, Daucalis a choisi d’investir dans un exosquelette de posture en atelier vitrerie pour réduire la charge et la tension sur les muscles lors du travail en position penchée vers l’avant. L’entreprise a également acquis des exosquelettes pour réduire, lors de la pose des menuiseries, les forces agissant sur le dos en les répartissant sur les cuisses.
Daucalis a complété ses équipements en achetant un palonnier à ventouses pour la pose des vitrages en atelier et deux chariots de levage. Le premier est muni d’une fourche pour la pose des menuiseries avec imposte sur chantier en réhabilitation lourde alors que le second, sur roues à pneus, est pourvu d’un palonnier à ventouses pour la manutention des vantaux vitrés sur des chantier en site occupé. Daucalis prévoit d’ores et déjà l’acquisition de deux exosquelettes supplémentaires pour équiper une deuxième équipe de pose. Preuve que l’on peut conjuguer productivité et respect de la santé des salariés…
Photo ouverture © GK Techniques - D.R. - Courant avril-mai, la société Hoeflon sort une nouvelle version de son chariot transporteur sur chenille TCA. Et la nouvelle mini-grue C6 va faire l’objet d’un restylage
Source : verre-menuiserie.com