Maud Caubet intègre la prestigieuse Académie d’Architecture

Le 1er juin dernier s’est tenue la cérémonie d’installation de Maud Caubet à l’Académie d’Architecture, une prestigieuse institution à la hauteur de son talent et un grand moment d’émotion.

Après une introduction par Pablo Katz, président de l’Académie suivie par une présentation par son parrain Bernard Valero, Maud Caubet a rendu hommage à Michel Marot, ancien architecte académicien. Un homme inspirant incarnant l’artiste complet qui a créé des oeuvres attentives aux hommes et aux territoires. 
Désormais membre titulaire de la prestigieuse Académie d’Architecture, Maud Caubet a été introduite par ces mots prononcés par son parrain, Bernard Valero, cofondateur de l’agence Valero Gadan Architectes & Associés : « j’ai appris à connaître Maud car nous avons eu la chance de travailler sur un projet commun. J’ai été impressionné par sa manière de travailler : Maud n’impose pas sa vision en tapant du poing sur la table mais par sa capacité d’agir. Sa créativité est sans limite. Une créativité qu’elle met au service de ses projets, qui lui auront valu de nombreux Prix dont deux Global Architecture and Design Awards en 2021 et le Prix de l’Architecture en 2019 », précise Bernard Valero. 

Lors de la cérémonie d’installation, Maud Caubet a pu faire l’éloge de Michel Marot, ancien architecte académicien disparu l’été dernier, sensible à une approche dans laquelle elle se reconnait également et dont le magnifique travail a été présenté : « je suis très heureuse d’intégrer l’Académie d'Architecture et de faire partie cette institution aux côtés de grandes personnalités ayant marqué l’histoire de cet art. J’ai l’honneur de rendre hommage au grand architecte Michel Marot, lauréat du Prix de Rome et du Prix de l’Equerre d’argent. Un homme inspirant incarnant l’artiste complet qui a créé des oeuvres attentives aux hommes et aux territoires ».
Son discours fut également l’occasion de rappeler le travail restant à mettre en oeuvre pour une reconnaissance juste du métier d’architecte : « Michel Marot disait : ''L'appréciation d'un travail d'étudiant architecte se fait plus rapidement sur panneau ou maquette au mur qu’en lisant des pages d'une dissertation ou d'une démonstration mathématique''. Force est de constater que cette tendance de dévalorisation du métier d’architecte est de plus en plus prégnante. Nous pouvons, en 2022, dresser un tableau aussi alarmant. Si l’envie d’être architecte est très souvent exprimée, le nombre d’architectes en France stagne depuis déjà 20 ans, alors que le nombre d’ingénieurs en sortie d’école a progressé de 30 %. De plus, si les écoles d’architecture sont constituées aux 2/3 de femmes, elles ne sont que 30 % à être inscrites à l’Ordre des Architectes, et que 7 % à avoir leur propre agence, en nom propre », a souligné Maud Caubet. 

Proposant une création intuitive en perpétuel mouvement, Maud Caubet recherche continuellement l’innovation et se nourrit du monde extérieur afin de remplir le rôle qu’elle définit à l’architecte : répondre à des problématiques sociétales et environnementales en s’adaptant au contexte de chaque projet. Un rôle qu’elle associe à une volonté de créer du lien qu’il soit conscient ou inconscient pour des créations vivantes, contextuelles et donc pérennes. 

 

A propos de Maud Caubet


Diplômée de l’école d’architecture de Paris La Villette avec les félicitations du jury en 2003, Maud Caubet construit sa vision de l’architecture à travers ses expériences internationales en Suède et en Espagne. Après avoir travaillé avec Jean-Marie Massaud et André Putman chez qui elle trouve inspiration, Maud Caubet retient d’eux un goût pour l’artisanat d’art et la vision d’une création vivante et contextuelle. 
Une ligne directrice que l’architecte suit dans la conception de ses projets. Petite ou grande échelle, chacun d’entre eux sont traités avec la même envie en veillant à prendre en compte leur contexte. 
Parmi ses réalisations, des sièges sociaux dont le projet Origine à Nanterre qui reçoit le second prix de la catégorie Office Building du Global Architecture & Design Award de Rethinking The Future ou encore la Tour Initiale, siège de RTE, à La Défense. 
Travaillant sur différentes typologies, Maud Caubet imagine des projets de logements, veillant à donner au vivant l’importance qu’il mérite. Elle conçoit ainsi les logements de l’îlot 6 de l’opération Noème se trouvant au coeur de la pinède bordelaise. 
Livrés récemment, les Sheds de Pantin constituent un projet référence de l’agence. En effet, initialement usines de filature Cartier-Bresson, ce lieu historique devient un équipement public dédié à l’art et à la petite enfance. Une réhabilitation témoignant de l’envie de Maud Caubet d’utiliser le déjà-là et de lui rendre hommage en y apportant une touche de modernité. 
Dans cet esprit, l’architecte donne peau neuve à de nombreuses références patrimoniales : La Tour Racine, ancien siège de l’ONF, dans le 12e arrondissement de Paris, ou encore Le Tivoli, siège de Covéa dans le 9e arrondissement. 
Parce que l’échange et la construction commune fait partie inhérente du métier d’architecte, Maud Caubet aime se prêter à l’exercice des conférences afin de partager sa vision, mais également se nourrir de celle des autres. Elle a récemment tenu une conférence intitulée "Poésie(s)" dans le cadre de la convention de saison annuelle de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne (ENSAB). 


© Maud Caubet Architectes

Source : verre-menuiserie.com

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