Les volets, entre ombre et lumière

En version coulissant, roulant ou battant, le volet présente de multiples facettes. Les fabricants travaillent sur leur facilité de mise en œuvre, la diversité des matériaux et la connectique.

Selon la dernière étude datée de mars 2022 livrée par le cabinet d’études MSI Reports, le marché français des volets est estimé à 6 millions d’unités en 2021, dont 4,7 millions de volets roulants, 1 million de volets battants et coulissants, environ 200 000 persiennes et 150 000 BSO. Rien d’étonnant dès lors à ce que ce segment aiguise les appétits, mais aussi et surtout les imaginations. Car contre toute attente, le volet est un produit qui continue d’évoluer, tant d’un point de vue technique qu’esthétique ou encore normatif. Sans compter qu’avec la mise en place de la RE2020 dans le neuf depuis janvier dernier, il s’est trouvé de nouvelles affinités avec la prise en compte de la performance énergétique des bâtiments. 

 

France Fermetures : solaire et moustiquaire tout en un

Volet battant, volet coulissant, volet roulant, persienne : n’en jetez plus, France Fermetures est présent partout sur le segment du volet. Pas étonnant que face aux portes de garages et autres rideaux métalliques, le volet truste la grande partie du volume de ventes de l’entreprise située dans le Cher depuis 1945. Reste que le volet roulant s’affiche comme le navire amiral de l’industriel, malgré une demande qui ne se dément pas sur le coulissant, mais qui demeure malgré tout faible en volumes. Le battant pour sa part est loin de se faire oublier. Bien au contraire. Sur ce segment, la tendance va d’ailleurs clairement vers le volet en bois. Depuis 2021, France Fermetures travaille ainsi son offre et devrait dévoiler courant 2022 de nouveaux produits. « Le bois dans le battant avait été délaissé au profit de nouveaux matériaux notamment l’aluminium », note Mickaël Silva, responsable marketing de l’entreprise.

« Mais ce matériau reprend désormais des parts de marché en grignotant sur le PVC car il est redécouvert pour des raisons esthétiques et pour son côté noble et écologique. Il s’agit plutôt d’un marché de remplacement sur des produits mis en oeuvre dans les années 70. Le volet roulant avec un tablier en bois est également prisé parce qu’il est notamment une alternative intéressante dans le cadre de la RE2020 ». A l’instar des autres acteurs du secteur de la fermeture, l’industriel note également une forte progression de la motorisation solaire qualifiée de « véritable lame de fond », par Mickaël Silva qui juge que « le solaire est en vogue car il peut aussi être installé sur des bâtiments qui n’étaient pas prévus pour recevoir du volet électrique ».

Parallèlement à ces tendances fortes, France Fermetures a remodelé sa gamme de moustiquaires afin de pouvoir l’intégrer directement dans le volet roulant solaire. La solution Novasol’R Moustiquaire dévoilée à Equipbaie joue sur le deux en un pour séduire ceux soucieux de ventiler leur logement sans être incommodés par les insectes.

 

© France Fermetures

Pour France Fermetures, le volet roulant est le navire amiral de son activité industrielle

 

Bien plus qu’une simple solution d’occultation, le volet est progressivement devenu un élément de fermeture essentiel du bâti, non plus seulement pour remplir sa fonction originelle, mais aussi pour se poser en système complet. Pas un hasard non plus si de gros acteurs du secteur de la menuiserie ont fait un saut dans celui de la fermeture, soit via de la croissance externe, soit organique, mais avec toujours le souhait de ne pas laisser passer un marché extrêmement porteur. Et qui continue d’innover sans lâcher prise. C’est le cas par exemple de Sothoferm, l’un des plus importants fabricants de volets coulissants et battants en France. Pour preuve, l’entreprise familiale de Mauzé Thouarsais dans les Deux-Sèvres en a livré pas moins de 95 000 paires en 2021, dont 50 000 en aluminium, 34 000 en bois et 10 000 en PVC. Si l’industriel qui a vu le jour en 1989 a débuté dans le bois puis le PVC, il aura fallu attendre la fin des années 90 pour voir apparaître l’aluminium extrudé sur ses lignes de production, puis le panneau sandwich au détour des années 2000.

 

La motorisation solaire fait son grand retour

Bien que Sothoferm soit également un fabricant de portes de garage, de portails et clôtures, le segment du volet représente aujourd’hui près de 80 % de son chiffre d’affaires. Si son offre est composée de systèmes battants et coulissants, ces derniers ne représentent toutefois que 10 % de son volume de ventes. Les espoirs sur ce produit ont en effet été très vite douchés par la réalité sur le terrain. « Nous avons observé dans le collectif un effet de mode de la trame avec le coulissant qui nous a poussé il y a trois ans à répondre à des appels d’offres sur ce produit », explique Emmanuel Braux, directeur commercial de Sothoferm. « Si le volet coulissant repliable a en effet connu une percée, celle-ci ne s’est pas confirmée sur le long terme. L’essoufflement est aujourd’hui bien réel ».

 

© Ehret

Erhet a relancé son offre de motorisation solaire avec le Voletronic Solar

 

Une tendance qui pour sa part est en passe de se confirmer, c’est bien la motorisation solaire des dispositifs de fermeture. Sothoferm a donc lancé en 2019 son volet battant motorisé solaire. Équipé d’une motorisation Bubendorff, le volet aluminium en panneaux sandwich Lumis s’ouvre et se ferme automatiquement en fonction de l’ensoleillement et de la température. Jouant à plein sur la domotique, il est commandable à distance via une télécommande ou une application disponible sur Smartphone. Si le volet motorisé représente pour l’heure à peine 2 % du volume de ventes de Sothoferm, l’industriel note une progression lente mais régulière d’un produit qui joue sur la facilité de pose, l’absence de fils électriques et les capacités isolantes pour séduire. Mais Sothoferm ne va pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’il s’apprête à mettre sur le marché courant 2022 une version coulissante solaire. « Le portail est désormais vendu motorisé, la porte de garage aussi, le volet roulant également, et il est donc impensable que le volet, qu’il soit coulissant ou roulant, ne suive pas cette tendance », poursuit Emmanuel Braux.

 

© Ehret

Le volet coulissant pensé par Ehret représente 10 % de son volume de ventes

 

Un point de vue que ne démentirait nullement Bubendorff, le spécialiste du volet roulant motorisé, mais aussi fabricant et concepteur de moteurs notamment solaires. Également reconnu sur le marché du bloc-baie mais aussi du coffre, son caisson Titan étant devenu un standard sur le marché du volet roulant traditionnel. L’entreprise familiale alsacienne forte de 500 salariés et dont le siège social est à Saint-Louis près de la frontière allemande a toujours regardé outre-Rhin.

Elle vient d’ailleurs en 2018 d’y inaugurer une usine uniquement dédiée à la fabrication de sa gamme solaire. Preuve s’il en est que le fabricant a mis beaucoup d’oeufs dans le panier de la motorisation autonome. Une direction du reste pas nouvelle puisqu’il faut remonter à 2011 pour voir apparaître son premier volet roulant solaire motorisé.

 

© Provelis (Groupe Estemi)

Le spécialiste du volet roulant et de la porte de garage en aluminium et PVC
Provélis lancera prochainement son Visualis, à mi-chemin entre le volet et le BSO

 

Fruit de cinq années de recherches conduites en partenariat avec l’Institut National de l’Énergie Solaire (INES), la gamme ID3 est relancée en 2017. Face au succès de son offre, Bubendorff saute même le pas la même année et lance son concept Solar entièrement orienté sur une gamme de produits à motorisation solaire. Depuis lors, le produit continue d’évoluer, avec notamment une résistance améliorée du produit qui a passé cette année le seuil des 30 000 cycles. 

Soit bien au-delà des 14 000 imposés pour obtenir le marquage NF. « La motorisation solaire permet un fonctionnement de façon totalement autonome 30 jours sans soleil, sur toutes les façades même celles orientées au nord », précise Véronique Cerno, responsable communication de l’entreprise. « Le solaire par rapport au reste de notre activité est en forte croissance, d’autant que notre site allemand a permis d’attaquer ce marché avec un produit solaire adapté. Nous avons été précurseurs en 2011 et n’avons jamais baissé les bras sur cette technologie. À raison puisque désormais, tous les fabricants de volets proposent une option solaire sur leurs produits ». Sothoferm qui a bien compris tout l’intérêt de la commande intelligente qui permet d’allier le volet à la technologie du BSO fait ainsi partie des conquis.

 

© Provelis (Groupe Estemi)

Provélis a développé des coffres spécialement dédiés au segment de la rénovation

 

La rénovation tire le volet vers le haut

Mais Bubendorff qui est reconnu pour son volet roulant aluminium solaire souhaite dorénavant étendre le concept. La firme alsacienne vient ainsi de lancer en janvier dernier ID-Zip, une protection solaire avec une toile zippée mise en oeuvre à l’extérieur sur les parties latérales, et toujours motorisée à l'énergie du soleil. Parallèlement à son offre solaire, Bubendorff a également travaillé sur les temps de mise en oeuvre de ses produits. C’est notamment le cas de son bloc NTH : chronomètre en main, il peut être monté intégralement en un temps record de 7 min., tout en garantissant un affaiblissement acoustique de -54 dB sans grille de ventilation. Allemand lui aussi, l’industriel Geiger n’a quant à lui pas encore passé le cap de la motorisation solaire. Si celle-ci est dans les cartons et devrait être proposée assez rapidement sur le marché français, le spécialiste des manoeuvres mécaniques et électriques pour les stores vénitiens, les stores extérieurs et les volets roulants, s’est surtout attelé à la mise au point de sa solution d’issue de secours secondaire Rescue-R.

Ce dispositif qui s’intègre dans les rails standards de volets roulants peut être utilisé pour l’évacuation en garantissant une levée plus aisée mais surtout plus rapide du volet, notamment en cas d’incendie. « L’ancienne version consistait en une manoeuvre équipée d’un treuil à vis sans fin intégré au moteur et qui demandait de tourner plusieurs fois pour faire un tour complet », résume Charles Jacky, directeur commercial de Geiger France. « Grâce à un treuil conique, la solution Rescue-R pour sa part ne nécessite plus que trois tours de manivelle contre sept auparavant, ce qui permet de monter le volet plus rapidement et avec moins d’efforts. C’est ainsi un gage de sécurité pour un produit intégrable dans tous les caissons supérieurs ». Geiger s’est également penché sur le BSO et s’apprête à commercialiser son moteur Electronix qui par rapport aux moteurs mécaniques vise à apporter des sécurités supplémentaires afin de limiter les pannes éventuelles. 

 

© France Fermetures

La solution Novasol’R Moustiquaire dévoilée à Equipbaie par France Fermetures
permet l’intégration d’une moustiquaire directement dans un volet roulant solaire

 

Spécialiste du volet roulant en aluminium, la société Profalux (Groupe Stella) basée en Haute-Savoie est un des leaders du secteur. En 2021, les chiffres sont là : l’industriel a produit 340 000 de volets roulants ainsi que 17 000 BSO et 6 000 portes de garage. L’entreprise a lancé sa gamme de stores verticaux il y a deux ans et tous les signaux sont au vert pour que ce segment s’accélère rapidement à court terme. Dans le secteur de la rénovation, sa gamme Visio intègre notamment des modèles avec fonction moustiquaire et/ou store. Mais comme pour d’autres, la lame de fond du solaire est arrivée chez Profalux qui est fabricant de ses propres motorisations équipant 80 % de ses volets.

 

© Profalux

Visio Solaire Impulse : Profalux propose une lumineuse innovation
avec son offre Visio solaire sans raccordement
au réseau électrique et le lancement d’une prise baptisée Impulse garantissant
le fonctionnement du volet en utilisation intensive, même en l’absence de luminosité,
branchée à un chargeur permettant de recharger la batterie

 

Pour preuve : aujourd’hui, un caisson monobloc sur deux est équipé d’une motorisation solaire. Son offre Visio solaire sans raccordement au réseau électrique et parfaitement intégrable dans un caisson à faible encombrement, a donc naturellement fait son apparition chez Profalux. Avec une dernière innovation de taille : le lancement d’une prise baptisée Impulse qui garantit le fonctionnement du volet en utilisation intensive, même en l’absence de luminosité.

Le secret : il suffit de brancher le chargeur Booster + sur la prise Impulse pour recharger la batterie depuis l’intérieur et d’assurer durant plusieurs mois l’autonomie du moteur.

 

© Soprofen (Groupe Bouyer Leroux)

La solution Chrono One de Soprofen est un bloc-baie sous Avis Technique qui propose
des performances thermiques améliorées. 
Le Chrono One permet de garantir un affaiblissement acoustique de -57dB

 

Futurol lance un volet roulant autoportant

La société Futurol vient de lancer son nouveau volet roulant traditionnel autoportant baptisé Izi’Rol qui se démarque par sa mise en oeuvre ultrarapide, quel que soit le type de pose. Spécifiquement conçu pour les coffres tunnel, les maisons à ossature bois, les chéneaux de véranda et les volets posés en combles, il s’adapte à tous les chantiers. Ce volet autoportant adopte des tulipes enveloppantes, déclipsables de la joue, permettant un démontage rapide du tablier pour d’éventuelles opérations de maintenance. Rigide, le montage verrouillé des coulisses sur les joues, offre la possibilité d’une pose par un installateur seul, suivant la configuration du chantier. Les joues sont constituées d’un squelette métallique, intégré dans un corps en plastique fibré. Cette conception apporte solidité et technicité à l’ensemble. Par ailleurs, le montage sans débord avec des coulisses de largeur réduite, optimise le clair de jour. Trois options de manoeuvre sont disponibles : une manoeuvre motorisée avec alimentation solaire Futur’com solaire et commande radio, une manoeuvre motorisée avec alimentation secteur (commande radio ou filaire) et une manoeuvre manuelle par tringle oscillante. Le nouvel Izi’Rol est proposé en lame aluminium 43 Eco-Energie, 43 ST (Standard) et HD (Haute densité), 51 ST et HD ou en lame PVC 40 et 55. Futurol lance également sa solution Sun’Rol, une moustiquaire motorisée autonome, avec retour d’information du système d’alimentation.

L’association de la moustiquaire motorisée avec le système autonome Futur’com solaire permet l’usage commun d’un unique panneau solaire extra-plat monté sur le coffre ou déporté. La moustiquaire motorisée est équipée d’un moteur 12 Volts garantissant 45 jours d’autonomie dans l’obscurité, sur la base de 2 montées et de 2 descentes par jour.

 

© Futurol

Futurol a associé une moustiquaire motorisée avec son système autonome Futur’com solaire

 

L’innovation reste de mise

Profalux est le premier fabricant à avoir fait le choix du protocole Zigbee qui lui permet une connexion avec divers systèmes de boxes domotiques. « Il est essentiel de pouvoir proposer le confort connecté car c’est la possibilité de gérer sa maison à distance. Avec Calyps’HOME, tout est plus facile, plus sécurisant pour l’utilisateur final », précise Florence Didot, responsable marketing de l’entreprise. « C’est aussi un véritable atout pour l’amélioration des performances énergétiques de l’habitat et la réduction de la consommation d’énergie, et permet d’ouvrir et de fermer ses volets en fonction des horaires et de la météo. Nous travaillons dès lors sur des solutions préprogrammées qui optimisent la performance thermique de l’habitat ». Consciente que les tendances architecturales du moment font la part belle aux coloris foncés qui ont le désavantage d’absorber davantage la chaleur, Profalux a donc conçu Isomaxx®, une lame thermoconfort qui permet de réduire la température intérieure jusqu’à 3 degrés.

Le volet, vecteur d’innovation, c’est aussi le créneau de la SIB, dont l’acronyme signifie justement « Société innovation du bâtiment ». C’est donc peu dire que la créativité et le développement de nouvelles solutions est dans l’ADN de l’entreprise vendéenne à Mortagne-sur-Sèvre, forte de 200 collaborateurs et d’une surface industrielle de 20 000 m². Aujourd’hui, le poste fermetures représente un tiers du chiffre d’affaires d’un industriel qui avait débuté en 1973 avec le portail PVC suivi en 1985 du portail aluminium pour migrer rapidement vers les volets battants et coulissants également en aluminium. La SIB possède dans son catalogue trois gammes de volets, dont deux en coulissants, lesquels représentent 30 % de ses ventes sur le segment volets. A côté d’une offre traditionnelle de battants, le fabricant possède ainsi les offres de coulissants Exclusive et Élégance. La première joue sur un volet très design avec une tenue par le haut et un rail invisible en façade une fois les deux vantaux refermés, tandis que la seconde dévoile un bandeau en façade. Le volet battant aluminium joue pour sa part sur l’imitation bois pour s’insérer au mieux dans le marché de la rénovation. Là aussi, le produit a été retravaillé. « Nous voulons rendre le battant moins traditionnel et plus design car la clientèle accorde de plus en plus d’importance à l'esthétique », admet Benoît Cerqueus, directeur général de la SIB. « Le volet contemporain est un élément qui habille la façade et qui n’est plus seulement perçu comme un produit qui sert uniquement à l’occultation.

Nous allons donc étoffer notre gamme avec des produits où la finesse sera revue et où les pièces seront intégrées plutôt que visibles, car nous aimons ce qui est beau et caché. Nos panneaux qui sont désormais plus épurés, moins grossiers et montent en verticalité avec design, sont beaucoup plus légers que par le passé ». Actuellement, si 20 % de ses volets coulissants sont motorisés, ce chiffre descend à 5 % pour le battant. Le solaire est aussi en embuscade et s’il est déjà disponible sur les volets battants, il le sera dès juin prochain sur le coulissant. « Le solaire revient en force car le coût d’acquisition est moins élevé, la durée de vie a augmenté, et l’expertise chez les installateurs s’est largement améliorée », poursuit Benoît Cerqueus. « La motorisation solaire était à la mode quinze ans en arrière, désormais, l’heure est à sa démocratisation ».

 

© Geplast

Prochainement, une motorisation solaire fera son apparition sur ce modèle
et viendra équiper le coffret Réno City de l’industriel Geplast

 

La société Icaunaise Isosta est quant à elle un fabricant important de panneaux sandwich et de soubassements de menuiserie. Elle dispose actuellement de trois sites industriels dont un situé à Sens, ainsi que deux autres à Cholet et Brignais dans le Rhône. Le volet compte pour 20 % de son activité, parallèlement à la fabrication de toitures vérandas et autres panneaux de remplissage destinés au secteur de la construction. Isosta dispose de quatre collections de panneaux en aluminium dédiés au volet, tant battant que coulissant : Harmonic, Chromatic, Panoramic, et Graphit’R. Ce dernier produit consiste en un panneau sandwich dont les parements assurent une meilleure résistance aux chocs.

 

© Geplast

Le spécialiste de l’extrusion de profilés en PVC Geplast a lancé en 2020 Réno City, un coffre dédié au secteur de la rénovation du bâtiment

 

Le battant motorisé en ligne de mire

Mais dans le panneau, les lignes bougent également. « Nous travaillons actuellement sur des pas différents pour faire évoluer une offre qui pour le moment ne propose qu’un pas de 85 mm avec un grain d’orge en V », détaille Joseph Caputo, directeur commercial grands comptes d’Isosta. « Nous réfléchissons à des formes différentes, notamment des U décalés. Depuis trois ans, nous voyons apparaître des rainures horizontales, mais aussi des rainures plus espacées. Aujourd’hui, le volet comme le portail doit répondre à des concepts de design ». 

 

© Isosta

Le volet compte pour 20 % de l’activité de la société Isosta, parallèlement à la fabrication de toitures vérandas et autres panneaux de remplissage

 

© Isosta

Pour Isosta, le volet comme le portail doit répondre également à des concepts
de design et pas seulement à des problématiques d’occultation

 

Mais le design dans le volet ne fait pas tout. C’est ce qu’a compris la société Griesser qui s’est attaquée à une contrainte qui compte dans le segment de la fermeture : l’isolation thermique par l’extérieur. L’industriel de Carros dans les Alpes-Maritimes qui est un pure player puisqu’il propose du volet aluminium coulissant mais aussi battant et roulant, avait lancé quelques années en arrière sa solution Rolpac. Ce volet à lames empilables pensé pour réduire l’encombrement a en 2020 trouvé une nouvelle jeunesse en surfant sur le marché de la rénovation énergétique des bâtiments. « Ce produit avait été quelque peu oublié, notamment parce que sa mise en oeuvre souffrait d’un manque de compétences de la part des installateurs », explique François Giraudeau, responsable ventes interne volets chez Griesser. « Nous avons alors mis en place un organisme de formation avec une certification des professionnels pour la pose du Rolpac mais aussi du store voile, par exemple. Cela a nettement permis de relancer le produit ». Griesser, spécialiste du store toile, du BSO et des automatismes, dégage aussi 20 % de son volume de ventes grâce aux volets. Une activité relativement nouvelle puisqu’elle date du rachat de la société autrichienne AST en 2014 et la commercialisation en propre dès 2017 d’une offre volets par la désormais maison mère Griesser. Actuellement, le volet battant s’affiche le plus dynamique pour le fabricant, tandis que le coulissant ralentit et que le roulant stagne. En volume d’affaires, le battant représente désormais 70 % des ventes contre 10 % pour le coulissant et 20 % pour le roulant. Il faut dire que sur le battant, l’industriel a quelques arguments. Hormis la diversité des coloris, les profilés sont parmi les plus hauts du marché, avec l’avantage d’un réglage en hauteur et en largeur de la penture grâce à une vis sécurisée qui évite tout percement. « Nous misons sur le haut de gamme avec des épaisseurs de profilés importantes et une possibilité de faire des cintrages et des clés de voûte », note François Giraudeau. « Le coulissant n’est plus un marché porteur comme cela a pu être le cas entre 2015 et 2020 ».

 

© Mantion

Les systèmes de guidage de panneaux conçus par Mantion représentent 10 % de la valeur
de l’installation et jusqu'à 20 % en fonction du matériau utilisé

 

Mantion : la motorisation au service du patrimoine

« Notre objectif est de sortir une nouveauté et une évolution de produit chaque année » : pour le moins, l’affirmation d’Olivier Van De Woestyne, directeur commercial France de Mantion a le mérite de la clarté. Il faut dire que le spécialiste des systèmes coulissants est passé maître dans l’art de remettre l’ouvrage sur le métier. Si son système de montures à charnières déportées pour volets pliants coulissants Win-Fold 2 est devenu un classique de sa gamme, sa motorisation pour volet battant Wibat pourrait très vite lui faire de l’ombre. Seule motorisation du marché agréée par les Bâtiments de France, elle montre un moteur noyé dans la façade à la place de la charnière manuelle. Résultat : le dispositif est invisible à l’oeil nu. Cette solution a ainsi été retenue pour équiper notamment des couvents classés Monuments Historiques. « Ce moteur ne peut pas pénétrer le marché aussi fortement que les grands motoristes car Mantion demeure une PME », concède Olivier Van De Woestyne. « Mais nous possédons notre propre division moteurs avec notre filiale SMT et une expertise aboutie sur le sujet. Si la motorisation a toujours été une option du haut de gamme, la banalisation de la domotique pourrait rebattre les cartes d’un produit qui à terme sera plus largement partagé. Aujourd’hui, nos systèmes de guidage de panneaux représentent 10 % de la valeur de l’installation et jusqu'à 20 % en fonction du matériau utilisé. Plus le matériau est noble et plus nos systèmes sont high-tech et à forte valeur ajoutée. Le volet fait désormais partie intégrante de la façade : soit il est noyé dans celle-ci, soit il en est la fantaisie ». 

 

© Mantion

Mantion travaille des systèmes qui se fondent au mieux dans le bâti afin d’être les plus discrets possibles

 

© Profalux

Profalux a conçu Isomaxx®, une lame thermo confort qui permet de réduire la température
jusqu’à 3 degrés grâce à une optimisation du matelas d’air entre la fenêtre et le volet

La société Profalux est un des leaders du secteur du volet roulant avec 340 000 paires
de volets vendues en 2021

 

Du haut de gamme, c’est aussi clairement le positionnement stratégique de son volet à pantographe. Une curiosité technique qui vient tout juste d’être remise sur le marché et qui de par sa complexité de mise en oeuvre attend l’ouverture d'une session de formation dédiée pour prendre son envol. Un envol qui sera probablement tout relatif, tant ce produit de standing sort définitivement du lot. A noter également que Griesser regarde de très près la motorisation solaire. Toutefois, si 80 % de ses volets sont aujourd’hui motorisés, à peine 4 % de ce volume est équipé avec un dispositif solaire qui a fait très récemment son entrée chez le fabricant. 

Si le coulissant recule chez Griesser, il suit une tendance inverse chez Ehret, le spécialiste des volets en aluminium. L’industriel allemand qui est présent sur le marché français du battant, du roulant et du coulissant, note pour ce dernier produit un regain d’intérêt depuis quelques années. « Le volet coulissant revient au goût du jour car les architectes ont redécouvert un produit qui a été largement amélioré, mais aussi parce qu’il apporte une touche de contemporain sur un habitat basique », précise Rémy Poutot, chef des ventes pour la France de l’entreprise. « Nous étions dans le passé sur de petits volumes, mais désormais nous rénovons de l’habitat complet avec du coulissant qui trouve parfaitement sa place sur des baies qui s’agrandissent sans avoir pléthore de solutions pour les fermer. Les baies en angles aussi par exemple, sont très adaptées à ces solutions de coulissants ». Mais Ehret réfléchit déjà à son futur coulissant. Il va ainsi dévoiler au second semestre 2022 un modèle de volet coulissant pliant motorisé. Malgré l’engouement, le volume de ventes reste toutefois trusté à 80 % par le volet battant, suivi par 10 % de coulissant et 10 % de persiennes et autres jalousie. Particularité toutefois : au rayon motorisation, 7 % des volets coulissants sont motorisés, contre à peine 2 % en battant. 

 

© Sothoferm

Sothoferm a développé une offre de coulissants à lames larges. Il a vendu en 2021
pas moins de 95 000 paires de ce produit

 

Stylbloc, coffre de volet roulant intérieur discret pour bloc-baie

Depuis plus de 50 ans, SPPF (Groupe Bouyer Leroux) conçoit, innove et fabrique une gamme complète de volets roulants blocs-baies, volets roulants traditionnels et rénovation, persiennes en PVC et volets battants en PVC. Dernier né de sa gamme, le fabricant a dévoilé Stylbloc lors de la dernière édition 2021 d’Equipbaie, la première génération de volet roulant pour bloc-baie discret et personnalisable. Parfaitement adapté pour les chantiers collectifs verticaux, ce bloc-baie, totalement invisible de l’extérieur avec son enroulement extérieur et sa trappe d’accès intérieur et personnalisable à façon, est le produit idéal pour remplacer les disgracieux volets roulants blocs-baie intérieurs sur le marché des logements collectifs verticaux moyen/haut de gamme. Il se distingue également par son étanchéité à l’air maîtrisée, thermique optimisée avec un Up ˜ 0,7 W/m².K et acoustique performante.

 

© SPPF


« Ce volet roulant se distingue par sa trappe intérieure affleurante et un assemblage sur la menuiserie aussi simple qu’un volet roulant bloc-baie intérieur », souligne Simon Le Goff, responsable marketing technique chez SPPF. « L’idée est partie du constat que la principale solution de fermeture installée dans les habitats collectifs verticaux se définit par des coffres de volets roulants intérieurs pour blocs-baie. Ces produits très économiques, faciles à installer avec un accès SAV sûr par l’intérieur du bâtiment, présentent par contre un inconvénient majeur : leur esthétique. Or l’habitat collectif est en pleine évolution et le niveau de prestation des projets ne cesse d’augmenter pour atteindre des prix au mètre carré records. Promoteurs et architectes essayent ainsi de trouver des solutions en habillant les volets roulants de blocs-baies intérieurs, ou encore en utilisant des volets roulants pour demi-linteau. Ces deux solutions posent soit un problème de coût, soit un problème d’accessibilité, soit les deux réunis. C’est donc dans ce contexte que SPPF a développé le bloc-baie Stylbloc pour proposer au marché un volet roulant discret, tout en gardant une accessibilité intérieure au mécanisme ». Personnalisable, invisible de l’extérieur avec trappe de visite pour SAV… Stylbloc a tout pour se faire remarquer… par les professionnels !

 

© SPPF

Simon Le Goff, responsable marketing technique chez SPPF

 

Quand volet et performance thermique font bon ménage

Si dix ans en arrière, Ehret s’était penché sur une solution de volet battant solaire, l’idée ne s’est pas concrétisée. L’industriel a donc remis un pied dans la porte et a lancé son concept Voletronic Solar conçue d’abord pour le coulissant avant d’aller vers le battant. Un succès puisque 35 % de ces battants sont aujourd’hui sous motorisation solaire, et un sur deux en coulissant. « Le solaire a ouvert la voie de la motorisation du volet battant alors que ce segment est encoreen grande partie manuel », poursuit Rémy Poutot. « Si le solaire fait son grand retour, c’est principalement dû à la montée en compétence des équipes de pose. Si la motorisation du battant demeure un luxe, cela reste toutefois un produit qui peut simplifier la vie des clients, notamment lorsque l’accessibilité est faible. Le potentiel de développement est donc très important, d’autant que cela permet au volet de rentrer dans la maison connectée en étant piloté à distance ».

 

© Volets Thiebaut (Groupe Burgemeister)

La motorisation solaire chez Volets Thiebaut comme chez la plupart des industriels fait un retour en force

 

Dans le volet, le solaire est visiblement sur toutes les lèvres. Intérêt écologique et économique oblige, la motorisation semble mettre tout le monde d’accord. C’est le cas notamment chez Soprofen, le spécialiste de la protection solaire, de la porte de garage mais aussi des coffres et des blocs-baies pour volets roulants. Pour la filiale du groupe Bouyer Leroux, le segment historique du volet représente à ce propos 75 % de son volume de ventes. Son savoirfaire : le volet dans son caisson aluminium posé devant la menuiserie. Son nom : Goodnight. Un nom bien choisi puisque ce coffre enduit invisible en façade permet une obscurité maximum, y compris lorsque le soleil tape à plein sur le tablier. Le secret de cette nouveauté 2020 destinée au secteur de la rénovation : un enroulement très compact des lames PVC ou aluminium qui optimise le clair de jour. « Ce coffre extérieur comprend un dispositif de joints situés dans les coulisses et le coffre, qui permet d’assurer une meilleure occultation », résume Renaud Pfalzgraf, directeur marketing et communication de Soprofen. « Nous avons disposé à l'intérieur de nos coulisses une chambre en PVC noire dotée de quatre joints, dont deux coextrudés et deux à brosse. La première lame du tablier du volet est munie d’un joint qui vient appuyer sur le lambrequin lorsque le tablier est baissé, empêchant ainsi la lumière de se refléter sur les lames brutes. Le volet extérieur quand il est posé devant la menuiserie ne peut pas porter préjudice à la qualité de l’isolation de la menuiserie, il peut en revanche l’optimiser ».

 

© SIB

La SIB propose trois gammes de volets, dont deux en coulissants et une en battants

 

La lumière est par contre un atout majeur en matière de motorisation solaire. Pour Soprofen, le raz-de-marée est déjà une réalité puisque le volet roulant motorisé autonome représente déjà la moitié des ventes de l’industriel. Une révolution en marche pour le fabricant car dix ans en arrière, le solaire y était encore inexistant. Las : depuis 2014, les ventes doublent chaque année. Avec un challenge de taille : l’intégration du panneau solaire et de la batterie de façon discrète dans le coffre, sans pénaliser l’enroulement et sans en augmenter la taille. Mais Soprofen n’en a pas pour autant délaissé ses blocs-baies. Il a ainsi développé en 2020 son bloc-baie Chrono PSE2 passé la même année sous Avis Technique, ainsi que son Chrono One lors du dernier salon Equipbaie. Ce bloc-baie qui propose des performances thermiques améliorées est également un allié en matière phonique puisqu’il assure un affaiblissement acoustique de -57dB. « Le marché du volant roulant, c’est les trois quarts des ventes de volets en France », résume Renaud Pfalzgraf. « Ils doivent être vus comme une opportunité pour rentrer dans la RE2020 ».

 

© SIB

La gamme de volets coulissants Exclusive développée par la SIB joue sur un volet 
très design avec une tenue par le haut et un rail invisible en façade

 

Un point de vue que partagerait sans efforts l’industriel Volets Thiebaut (Groupe Buergermeister). L’entreprise qui affirme fièrement sur la page d’accueil de son site Internet être « l’un des seuls fabricants européens à proposer une gamme complète de volets battants et coulissants en bois, PVC, aluminium et aluminium isolé » a revu entièrement sa gamme de précadres motorisés. Depuis 2021, ses volets battants sont ainsi disponibles en version sur secteur ou solaire, soit via l’option tout intégrée précadre, soit rapportée via des solutions dites mosaïques consistant en la pose d’un moteur sous linteaux. « Si le volet battant motorisé est principalement destiné au particulier qui souhaite préserver l’esprit traditionnel de son habitat individuel, la RE2020 apporte d’autres perspectives de débouchés notamment dans le collectif », prédit Thomas Bauduin, directeur de site de l’entreprise. « Motoriser des sites classés peut être intéressant et s’avérer une alternative intéressante au volet roulant. Pour le confort d’été, la possibilité de piloter l’installation pour tempérer les logements, et en hiver d’ouvrir les volets pour chauffer transforme quasiment le volet en BSO. Le confort d’été et d’hiver sont des points importants de la RE2020 et le volet peut y prendre part ».

 

S’adapter à la rénovation énergétique des bâtiments

Toujours sur le volet énergétique, Volets Thiebaut a également lancé une gamme de quincailleries rallongées notamment de gonds d’arrêts ainsi que de butées, afin d’aller chercher la structure plus aisément et de parfaire aux exigences d’épaisseur de l’isolation extérieure rapportée. Cette exigence portée à l’impact énergétique du secteur de la construction n’est pas un sujet étranger à l’industriel Geplast. Le spécialiste de l’extrusion de profilés en PVC qui fabrique des coffres de volets roulants à assembler est le seul gammiste du secteur à ne pas proposer de gamme de menuiseries. Son offre de coffres est pour sa part la plus large avec sept produits différents adaptés à tout type de lame. Le dernier des coffres Geplast se nomme Réno City. Lancé en 2020 en plein confinement, ce coffre est dédié au secteur de la rénovation du bâtiment. Prochainement, une motorisation solaire fera son apparition sur ce modèle. Mais le coffre FoKus commercialisé dès 2012, qui est aujourd’hui sans conteste le produit phare de l’industriel de Saint-Andréde- la-Marche dans le Maineet- Loire… depuis lors ne se repose pas sur ses lauriers. Le département R&D de l’entreprise a ainsi fait évoluer le produit notamment en améliorant l’affaiblissement acoustique en le portant à -57 dB sans grille de ventilation. Mais pas seulement. « L’innovation s’est concentrée sur ce coffre entre 2015 et 2019 pour répondre notamment aux exigences de réduction de l’impact carbone des produits de construction dans le bâtiment », détaille Yvonnick Liaigre, ingénieur menuiseries fermetures chez Geplast. « Le coffre FoKus contient dès lors 25 % de PVC recyclé issu de nos chutes d’extrusion mais aussi de menuiseries en fin de vie que nous achetons auprès des recycleurs. Ce pourcentage de matière va continuer d’augmenter dans les années à venir ». Pour preuve, Geplast s'apprête à lancer deux coffres totalement révolutionnaires. Le premier destiné à la maison neuve intégrera 98 % de matière recyclée, tant dans les profilés que dans les accessoires. Il bénéficiera également d’une fiche environnementale FDES qui lui ouvrira aussi les portes de la construction durable. Le second coffre a quant à lui été pensé pour le  secteur de la rénovation dite "zéro énergie". Produit préfabriqué, il sera proposé dans les solutions portées par les acteurs de la démarche EnergieSprong qui vise à massifier la construction écologique du logement social.

 

© SIB

Chez SIB, la motorisation solaire disponible pour du battant sera disponible en juin prochain
pour du volet coulissant

 

Provélis tous azimuts

Cette année, Provélis, filiale du groupe Estémi, fêtera ses vingt ans d’existence. Au vu de la profusion de nouveautés récemment dévoilées, nul doute que l’anniversaire sera dignement honoré. Car le spécialiste du volet roulant et de la porte de garage en aluminium et PVC fabriqués sur son site industriel de Saint-Jean-Bonnefonds dans la Loire innove tous azimuts. A commencer par ses deux coffres apparents Rénolis et Rénosolis destinés au segment de la rénovation. Si le premier maximise le clair de vitrage en se logeant sous le linteau grâce à une faible épaisseur de 125 mm, le second qui consiste en un coffre solaire motorisé atteste de la disparition totale chez le fabricant des systèmes manuels traditionnels. L’ensemble de ces volets sont désormais livrés motorisés prêts-à-poser et déjà réglés avec les fins de course. Mais Provélis n’en a pas pour autant oublié le volet design, car poser un volet roulant peut être préjudiciable à la qualité esthétique de la façade. L’industriel a donc conçu des lambrequins aluminium découpés au laser qui permettent de dissimuler les coffres. Autre produit en cours de développement : le Visualis. A mi-chemin entre le volet et le BSO, il dispose d’une lame extrudée orientable qui garantit la manoeuvre par tous les temps, même en cas de températures négatives. Un plus par rapport à un BSO traditionnel qui en deçà de 3 degrés a tendance à gripper.

 

 

© Provelis (Groupe Estemi)

Provélis du groupe Estemi fêtera cette année ses vingt ans d’existence

 

Performance et biomimétisme pour des volets coulissants en mousse d’aluminium Ehret

Signée par l’architecte brêmois Johannes Schneider, la façade de la société Materialise se distingue par des panneaux de volets coulissants en mousse d’aluminium Ehret. Une première en matière de protection solaire. Fidèle à sa philosophie, Ehret a su marier ici à merveille esthétique, qualité, fonctionnalité et confort, l’entreprise accordant une place toute particulière à la recherche et au développement, et l’attention constante portée sur les tendances du marché. C’est manifeste : l’exigence du client est pour Ehret une source d’inspiration inépuisable pour la création de produits toujours plus novateurs. Avec ces éléments de protection contre le soleil, formés de panneaux en mousse d’aluminium transformée à l’aspect naturel, cette nouvelle construction pour la société allemande Materialise affiche un langage de façade organique absolu et reflète à la perfection les visions du client.

 

© Johannes Schneider Ar

 

Ehret signe une performance en matière de design

C’est la toute première fois que des panneaux en plaques de mousse d’aluminium transformée sont utilisés à l’instar de protections solaires. Inspirés de la nature, ces volets coulissants habillent avec style et raffinement le nouveau centre de compétence d’impression 3D sur métal de la société Materialise, fournisseur mondial de premier plan de logiciels d’impression 3D, basé à Brême dans le nord de l’Allemagne. La façade a été recouverte de panneaux d’aluminium de grand format et a reçu, comme particularité, un nouveau type de système de protection solaire, composé de panneaux incroyablement fins en mousse d’aluminium (6 mm), encore jamais installés auparavant. La texture particulièrement filigrane crée des ambiances lumineuses grandioses, indiscernables à la simple vue des panneaux.

 

© Johannes Schneider Architekt BDA - photographe Caspar Sessler


La mousse d’aluminium est un matériau à la fois léger, isolant et insonorisant. Elle allie également la beauté brillante du métal à l’aspect amène de la facture poreuse d’une pierre naturelle à pores ouverts. Du fait de leur structure alvéolaire composée à 60 % de cellules fermées, combinée à un verre neutre de protection solaire, les panneaux en mousse d’aluminium, d’une épaisseur de 6 mm, offrent une excellente protection contre le soleil et l’éblouissement, tout en créant d'attrayants effets de lumière translucides. En effet, le bâtiment n’a pas de climatisation et ces panneaux permettent une meilleure gestion des apports solaires. De l’intérieur, les éléments de protection solaire ne ferment pas hermétiquement et permettent une élégante transparence en treillis.

 

© Isosta

Source : verre-menuiserie.com

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